Application World Opinions
Application World Opinions
Application World Opinions
Affichage des articles dont le libellé est Faits divers. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Faits divers. Afficher tous les articles

Ingenuity, l'hélicoptère de la NASA sur Mars, envoie son dernier message.. Vidéos

 

Le petit hélicoptère Ingenuity envoyé sur Mars par la NASA a transmis son dernier message à la Terre, a annoncé mardi l'agence spatiale américaine. Il doit désormais servir d'unité fixe pour rassembler des données à la surface de la planète rouge.

Ingenuity était devenu en 2021 le premier appareil motorisé à effectuer un vol sur une autre planète. Il avait ainsi prouvé qu'il était possible de voler dans l'air martien, d'une densité équivalente à seulement 1% de celle de l'atmosphère terrestre: une véritable prouesse.

Ne pesant que 1,8 kilogramme, l'hélicoptère ressemblait plutôt à un gros drone. Au total, il a parcouru 17 kilomètres et volé jusqu'à une altitude de 24 mètres. Son temps de vol cumulé s'élève à plus de deux heures.

Il était arrivé sur Mars en février 2021, avec le rover Perseverance pour lequel il a joué le rôle d'éclaireur aérien afin d'aider son compagnon à roues à rechercher d'éventuels signes d'une vie microbienne ancienne.

Longévité remarquable

"Un long adieu", a écrit la NASA sur le réseau social X: "L'équipe d'Ingenuity a reçu le dernier message de #MarsHelicopter, qui servira maintenant de banc d'essai, récoltant des données qui pourraient aider les futurs explorateurs de la planète rouge". Une mise à jour logicielle a été mise en place pour cela, à 304 millions de kilomètres de distance (lire encadré).

Cette image, prise par Perseverance le 24 février 2024, soit le 1072e jour martien, montre Ingenuity environ cinq semaines après son dernier vol, le 72e. Une partie d'une des pales de son rotor, qui s'est brisé, repose à la surface d'une dune de sable, à environ 15 mètres à l'ouest (sur la gauche de l'image). L'équipe d'Ingenuity a surnommé l'endroit où l'hélicoptère a effectué son dernier vol "Valinor Hills", en référence au lieu fictif des romans fantastiques de J.R.R. Tolkien, dont la trilogie du "Seigneur des anneaux".

La longévité d'Ingenuity a été remarquable, sachant notamment qu'il devait survivre aux nuits glaciales martiennes en se réchauffant grâce à des panneaux solaires qui chargeaient ses batteries la journée.

L'hélicoptère ne devait à l'origine décoller que cinq fois, mais devant ses très bonnes performances, la mission avait été prolongée, jusqu'en janvier 2024. Il a été déployé 72 fois au total, en moins de trois ans, surpassant largement ce que les scientifiques attendaient de lui.

L'agence spatiale américaine a annoncé lundi qu'elle cherchait des moyens de rapporter sur terre des roches prélevées sur Mars par Perseverance de façon plus rapide et moins coûteuse, après des critiques sur l'importance de son budget.

L'annonce a été faite alors que la mission chinoise Tianwen-3 pour le retour d'échantillons venus de la planète rouge devrait être lancée vers 2030, selon les médias d'Etat, dans un contexte de rivalité entre les deux puissances.

Un réveil quotidien

Une mise à jour logicielle précédemment transmise à Ingenuity a fonctionné comme prévu. Le nouveau logiciel contient des commandes qui ordonnent à l'hélicoptère de continuer à collecter des données bien après que les communications avec le rover ont cessé.

Une fois le correctif logiciel mis en place, Ingenuity se réveillera tous les jours, activera ses ordinateurs de vol et testera les performances de son panneau solaire, de ses batteries et de son équipement électronique. En outre, l'hélicoptère prendra une photo de la surface à l'aide de sa caméra couleur et recueillera des données de température grâce à des capteurs placés dans l'ensemble de l'engin.

L'équipe d'Ingenuity et les scientifiques spécialistes de Mars estiment qu'une telle collecte de données à long terme pourrait non seulement profiter aux futurs concepteurs et conceptrices d'avions et d'autres véhicules destinés à la planète rouge, mais aussi fournir une perspective à long terme sur les conditions météorologiques martiennes et les mouvements de la poussière.

World Opinions - ATS - X

Réchauffement. L’Europe n’est pas suffisamment préparée aux catastrophes climatiques

 

Canicules, feux de forêt, sécheresses extrêmes… Selon le premier rapport sur l’évaluation des risques liés à la crise climatique, l’Europe doit mettre en place des politiques plus fortes pour faire face à leurs conséquences.

“L’Europe n’est pas du tout préparée à la multiplication des catastrophes climatiques qu’elle va devoir affronter, a déclaré l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) dans son premier rapport sur l’évaluation des risques”, rapporte The Guardian.

Dans son évaluation publiée le 11 mars, l’AEE souligne que “l’Europe est le continent qui se réchauffe le plus rapidement et [que] les risques climatiques menacent sa sécurité énergétique et alimentaire, ses écosystèmes, ses infrastructures, ses ressources en eau, sa stabilité financière et la santé de ses habitants”.

Selon l’agence, “bon nombre de ces risques ont déjà atteint des niveaux critiques et pourraient devenir catastrophiques sans une action urgente et décisive”. “Ces événements représentent la nouvelle norme, a insisté la directrice de l’AEE, Leena Ylä-Mononen lors d’un point presse, et dont les propos sont relayés par la Libre Belgique. Ils doivent être aussi un coup de semonce”.

Le quotidien belge détaille :

“L’étude répertorie 36 risques climatiques majeurs pour l’Europe, 21 d’entre eux nécessitent plus d’action immédiate et huit une réponse en urgence. Au premier rang d’entre eux, les risques liés aux écosystèmes, principalement marins et côtiers.”

Les conséquences de ces événements climatiques pourraient être dramatiques et, en l’absence de “mesures concrètes décisives”, “des centaines de milliers de personnes risquent de périr à cause des canicules. Quant aux pertes économiques liées aux submersions des zones côtières, elles pourraient dépasser 1 000 milliards d’euros par an”, assure le Financial Times.

Selon La Libre Belgique, l’agence reconnaît toutefois les “progrès considérables” réalisés par les pays européens “dans la compréhension des risques climatiques […] et dans la préparation à ces risques”. Mais, a insisté Leena Ylä-Mononen :

“Nous devons faire plus, avoir des politiques plus fortes.”

Dans un document provisoire rédigé à la suite du rapport de l’AEE (auquel a eu accès le Financial Times), la Commission européenne déclare qu’il est prévu de fixer des “exigences minimales en matière d’adaptation climatique” à partir de 2027, pour tous les postes de dépenses des prochains budgets de l’UE. “Elle veut également mettre en place une commission chargée de planifier le financement des mesures d’adaptation aux changements climatiques”, prévient le quotidien britannique.

Agir face au dérèglement climatique et s'adapter. Chaque jeudi, les pistes de la presse étrangère.

World Opinions - Courrier international

Énergie. Une grande partie de l’Amérique du Nord pourrait faire face à des pénuries d’électricité en 2024

 

Plus de 300 millions de personnes aux États-Unis et au Canada vont être confrontées à des pénuries d’électricité dès 2024 et jusqu’en 2028, selon un récent rapport. Les pannes devraient survenir surtout lors de conditions météorologiques extrêmes, quand la demande est à son maximum.

Le rapport publié il y a quelques jours par la North American Electric Reliability Corporation (NERC) – l’autorité de régulation qui supervise le réseau électrique nord-américain – est tout sauf optimiste : de grandes régions des États-Unis et du Canada ne pourront sans doute pas répondre de manière fiable à la demande en électricité lors de conditions météorologiques extrêmes – et même pour certaines dans des conditions normales, semble-t-il.

“En clair, New York, la Nouvelle-Angleterre et tout l’ouest des États-Unis ainsi que certaines des régions canadiennes les plus peuplées comme l’Ontario et la Colombie-Britannique courent un “risque élevé” de subir des pénuries d’électricité pendant les vagues de chaleur estivales ou les tempêtes hivernales”, rapporte New Scientist, qui a décortiqué le rapport depuis le Royaume-Uni.

Les centres de données, gouffres énergétiques

Le rapport cite plusieurs raisons à ces pannes annoncées. La première : la croissance de la demande de pointe en Amérique du Nord – la quantité d’électricité maximum nécessaire au cours d’une période donnée – augmente fortement, portée notamment par la multiplication des centres de données, très gourmands en énergie. Selon le cabinet de conseil McKinsey, cité par le magazine britannique, la consommation électrique des centres de données aux États-Unis pourrait même doubler d’ici 2030.

Cela s’ajoute à des facteurs plus connus, qui participent aux pics de consommation : l’utilisation accrue du chauffage l’hiver, mais surtout de la climatisation l’été, pendant les canicules.

Les pics augmentent donc, alors que, dans le même temps, les centrales électriques fonctionnant aux combustibles fossiles sont mises hors service, sans que la construction de moyens de production basés sur les énergies renouvelables suive, précise New Scientist. En effet, tout concourt aux retards sur les chantiers : l’obtention difficile de certains permis, mais aussi la pénurie d’équipements majeurs tels que les transformateurs de puissance.

World Opinions - Courrier international

La COP28 devrait viser l’élimination progressive des combustibles fossiles

 

Après une semaine de négociations sur le changement climatique à la COP28 à Dubaï, il n’y a toujours pas d’accord sur la question la plus importante à l’ordre du jour de cette année : la nécessité d’éliminer progressivement les combustibles fossiles, une mesure impérative dans le contexte des droits humains.

Avant la COP28, plus de 80 pays avaient soutenu l’appel à l’élimination progressive de tous les combustibles fossiles. Mais la version actuelle du texte Global Stocktake, le rapport officiel de la conférence sur l'état actuel de la science climatique et des réponses politiques, est longue et vague, avec une seule référence robuste à la nécessité d'une « élimination progressive [des] combustibles fossiles », proposée comme une option possible parmi trois.

Les gouvernements se sont depuis longtemps rangés du côté de l’industrie des combustibles fossiles, en grande partie responsable de la dégradation du climat mondial, malgré la nécessité urgente de faire face à la crise climatique et de protéger les droits humains. Les Émirats arabes unis (EAU), qui accueillent la COP28, en sont un excellent exemple.

Une récente enquête de la BBC a montré que même si les Émirats arabes unis ont formellement interdit le torchage, c'est-à-dire la combustion des gaz résiduaires lors des opérations de forage pétrolier et gazier, cette pratique se poursuit sur les sites offshore, contribuant à la pollution de l'air et aux émissions nocives de méthane, un gaz à effet de serre. Human Rights Watch a récemment documenté la pollution atmosphérique toxique provoquée par l’industrie des combustibles fossiles aux Émirats arabes unis, contribuant considérablement au fardeau des décès et des maladies évitables dans le pays.

Les combustibles fossiles sont le principal moteur de la crise climatique, et leur exploitation risque d’engendrer de graves atteintes aux droits humains. L’Agence internationale de l’énergie (IEA) estime qu’il ne peut y avoir de nouveaux projets d’exploitation de combustibles fossiles si les pays veulent atteindre les objectifs climatiques existants et éviter les pires conséquences pour les communautés en première ligne. Mais les gouvernements ont largement échoué à agir, ce qui aura des conséquences dévastatrices sur la planète et la santé humaine.

Partout dans le monde, le fréquent torchage (combustion des gaz en torchère) et l’évacuation des gaz présentent de graves risques pour la santé, allant du cancer à la santé respiratoire. La pollution de l’air causée par les raffineries de pétrole et les centrales à charbon entraîne des centaines de milliers de décès prématurés dans le monde. L’exploitation du charbon à ciel ouvert contamine l’eau potable de communautés entières.

Les gouvernements devraient protéger les personnes qui sont le plus immédiatement et directement touchées par les combustibles fossiles. Ils devraient tenir compte du consensus scientifique, et ne pas lancer de nouveaux projets pétroliers, gaziers ou charbonniers.

Au cours de la semaine prochaine, les gouvernements présents à la COP28 auront l’opportunité de défendre les droits humains et de s’engager enfin en faveur d’une élimination progressive équitable, complète et financièrement viable de tous les combustibles fossiles.

World Opinions - Human Rights Watch

Biodiversité. Une pandémie silencieuse décime les populations d’amphibiens dans le monde

 

Selon la dernière évaluation mondiale des espèces d’amphibiens, 40 % d’entre elles seraient menacées. Deuxième pays abritant la plus grande variété de grenouilles, la Colombie est particulièrement touchée par cette extinction. En cause : la destruction des habitats naturels et l’expansion de champignons mortels.

Historiquement menacés par l’agriculture et l’urbanisation, les grenouilles, crapauds et salamandres doivent maintenant faire face à l’expansion de champignons mortels et au changement climatique, qui mènent de nombreuses espèces au bord de l’extinction.

C’est la conclusion d’un article publié le 4 octobre par plus de 100 scientifiques dans la prestigieuse revue Nature au terme de la deuxième évaluation mondiale des amphibiens, qui permet d’actualiser la liste d’espèces en danger tenue par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La première évaluation datant de 2004.

Selon le rapport, repris par le média colombien El Espectador, “il existe environ 8 000 espèces d’amphibiens dans le monde. Parmi elles, au moins 2 600 sont menacées d’extinction. Cela équivaut à deux espèces sur cinq. Ce qui en fait, selon les chercheurs, le groupe de vertébrés le plus menacé du monde.”

Une situation particulièrement notable en Colombie, deuxième pays pour le nombre d’espèces de grenouilles et qui recense “304 espèces vulnérables ou menacées d’extinction”.

Déshydratation et respiration impossible

Souvent transporté par l’être humain, un champignon appelé chytride ou Batrachochytrium dendrobatidis parasite grenouilles et crapauds, “provoquant déshydratation, incapacité à se nourrir et à se reproduire, de même qu’une vulnérabilité accrue face aux prédateurs”. Et ce alors qu’un autre champignon du même genre (Batrachochytrium salamandrivorans) frappe les salamandres, qui respirent par la peau et cessent donc de respirer “lorsqu’elles sont parasitées par le champignon, qui recouvre leur corps de spores”.

Ces champignons se reproduisent rapidement dans les milieux humides où aiment vivre les batraciens, et où ils se regroupent en saison sèche. Certaines espèces “disparaissent si vite que la science n’a pas le temps de les étudier”, avertissent les chercheurs, tout particulièrement certaines espèces endémiques.

Mais tout n’est pas perdu, affirment les scientifiques, qui exhortent les autorités à protéger les habitats naturels des amphibiens et à accroître de manière urgente “les investissements pour inverser les tendances actuelles” de déclin.

Par Emilien Pérez - Courrier International

L’ONG NOYB porte plainte contre Fitbit

 

D’après l’association, les utilisateurs des bracelets connectés de la marque américaine, filiale de Google, sont contraints d’accepter la collecte de leurs données de santé.

L’association de défense de la vie privée numérique NOYB a annoncé, jeudi 31 août, avoir déposé une plainte dans trois pays européens contre Fitbit, une filiale de Google qui commercialise des bracelets connectés permettant de monitorer son activité physique. L’ONG autrichienne s’inquiète des conditions dans lesquelles Fitbit collecte les informations de santé de ses usagers.

Selon elle, avant toute utilisation d’un bracelet Fitbit, les utilisateurs sont forcés d’accepter le transfert de leurs informations biométriques vers les ordinateurs de l’entreprise, notamment leur poids, leurs phases de sommeil ou leurs « données de santé féminines ». En outre, selon l’ONG, Fitbit avertit, dans les conditions d’utilisation de ses appareils, que ces informations sensibles peuvent être partagées à des entreprises partenaires.

Après inscription, la seule façon de retirer à Fitbit la permission de collecter ces données est, selon NOYB, de supprimer son compte – ce qui a pour conséquence de priver l’utilisateur de l’historique de ses données personnelles. En outre, selon l’ONG, les utilisateurs de bracelets Fitbit sont obligés d’accepter que leurs données puissent être transférées « vers les Etats-Unis ou d’autre pays qui n’ont pas les mêmes lois de protection des données ».

Autant de dispositions qui, selon NOYB, violent le règlement général sur la protection des données (RGPD) européen. L’ONG demande aux « CNIL » autrichienne, néerlandaise et italienne d’ordonner à Fitbit de clarifier sa politique de données personnelles et d’autoriser l’emploi de son application sans consentir au transfert des données de santé.

World Opinions + Le Monde

Étude. La pollution plastique des océans est moindre que prévu en quantité, mais elle est plus durable

 

Environ un demi-million de tonnes de plastique finit chaque année dans les océans, selon les modélisations réalisées par une équipe de chercheurs basés aux Pays-Bas et en Allemagne.

Les quantités de plastique rejetées dans les océans seraient bien moindres que ce que les scientifiques avaient estimé jusqu'à présent, selon les nouveaux travaux publiés par une équipe de chercheurs, lundi 7 août. Des scientifiques basés aux Pays-Bas et en Allemagne ont ainsi calculé qu'entre 470 000 et 540 000 tonnes finissent dans les océans chaque année. Ce chiffre, considérable, est toutefois inférieur aux 4 à 12 millions de tonnes estimées auparavant.

Pour obtenir leur estimation, les chercheurs ont réalisé des modélisations par ordinateur, à partir de données issues d'observations, aussi bien sur les côtes qu'à la surface et dans les profondeurs des océans. Leurs travaux, publiés dans la revue Nature Geoscience, montrent en revanche que la quantité totale de débris plastique flottants – environ 3,2 millions de tonnes – est beaucoup plus importante que ce qui était estimé jusqu'à présent. "La majorité de la masse des plastiques est constituée de grands objets [supérieurs à 2,5 cm] qui flottent plus facilement", expliquent les auteurs de cette étude.

Ces objets, certes, sont plus faciles à ramasser que les microplastiques, mais ils restent également beaucoup plus longtemps dans l'océan que ce qui était imaginé jusqu'ici. "Cela signifie que cela prendra plus longtemps avant que les effets des mesures pour combattre les déchets plastiques soient visibles", souligne Mikael Kaandorp, de l'Université d'Utrecht, l'auteur principal de l'étude. "Ce sera encore plus difficile de retourner à la situation d'avant. Et si on n'agit pas maintenant, les effets se feront sentir beaucoup plus longtemps", met-il en garde.

Face à une pollution plastique omniprésente sur la planète, le principe d'un traité juridiquement contraignant pour lutter contre ce fléau a été arrêté en février 2022 à Nairobi (Kenya), au siège du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Plusieurs cycles de négociations doivent maintenant concrétiser cette promesse. Lors d'une deuxième session de négociations à Paris, 175 pays ont décidé d'établir une "première version" d'un futur traité d'ici leur prochain rendez-vous de négociations en novembre au Kenya.

World Opinions / France info / AFP

États-Unis. Washington s’inquiète d’une cyber-intrusion de Pékin dans son système

 

Cette brèche informatique est connue des services de renseignements depuis mai. Elle s’avère toutefois plus grave qu’escompté, selon la presse locale.

Les États-Unis tentent de retrouver un code informatique malveillant placé, selon Washington, par la Chine au cœur de réseaux contrôlant des infrastructures critiques pour l’armée américaine, assure samedi le New York Times.

Cette brèche informatique, connue depuis mai, est plus profonde et inquiétante qu’initialement estimé, selon des responsables de l’armée et des renseignements américains interrogés par le quotidien. «C’est une bombe à retardement», a résumé une source parlementaire au New York Times.


Les États-Unis craignent que des hackeurs liés à Pékin n’aient installé un programme informatique destiné à être activé en cas de conflit armé, par exemple autour de Taïwan, selon le journal. Et ce, alors que les États-Unis ont annoncé ce vendredi octroyer une aide militaire à 345 millions de dollars à Taïpei.

Si le code malveillant n’a pas été détecté dans des systèmes informatiques classifiés d’après la même source, Washington s’inquiète qu’il ne perturbe, une fois enclenché, les réseaux d’électricité, d’eau potable et de communication alimentant des bases militaires américaines, ce qui pourrait entraver les mouvements de troupes.

Attaquer pour faire diversion

Des sources citées par le New York Times envisagent aussi une autre théorie, selon laquelle les Chinois espèrent avec une perturbation des infrastructures américaines que les citoyens des États-Unis soient trop concentrés sur ce problème interne pour prêter attention à un conflit en dehors de leurs frontières.

Fin mai, les agences chargées de la cybersécurité des États-Unis et d’alliés avaient accusé un «cyber-acteur» parrainé par la Chine d’avoir infiltré les «infrastructures critiques» américaines, des allégations fermement démenties par Pékin.

Microsoft avait de son côté indiqué que le groupe qui en serait à l’origine, Volt Typhoon, était actif depuis la mi-2021 et qu’il avait ciblé, entre autres, des infrastructures essentielles dans l’île de Guam, qui héberge une importante base militaire américaine dans l’océan Pacifique. Après plus d’un an de travail, les responsables américains ne connaissent toujours pas l’ampleur totale de la brèche, selon le New York Times samedi.

Inquiétudes en Occident

Les pays occidentaux s’inquiètent de plus en plus des manœuvres de Pékin dans le cyberespace. Mi-juin, une filiale de Google avait rapporté qu’un groupe de cyberattaquants, visiblement lié à l’État chinois, était responsable d’une vaste campagne d’espionnage informatique visant notamment des agences gouvernementales de plusieurs pays représentant un intérêt stratégique pour Pékin.

Le choix des cibles était directement lié aux «questions hautement prioritaires pour la Chine, tout particulièrement dans la région Asie-Pacifique, dont Taïwan», relevait Mandiant, spécialiste en cybersécurité de Google.

World Opinions + AFP +  New York Times

Étude. Le changement climatique modifie la couleur des océans

 

La couleur de plus de la moitié des océans de la planète est en train de changer, selon une étude.

La couleur de plus de la moitié des océans de la planète est en train de changer, selon une étude relayée vendredi 21 juillet par le Washington Post. Et cette évolution est, “à l’instar des incendies de forêt, des vagues de chaleur torride et des inondations, un nouveau signe du changement climatique induit par l’homme”.

Les scientifiques ont analysé deux décennies de données satellitaires spécialisées, dont celles du satellite Aqua MODIS de la NASA qui, depuis 2002, surveille les changements de couleur des océans, dont certains sont trop subtils pour être perçus par l’œil humain.

“Nous pouvons le voir de nos propres yeux”

“Même si l’eau de mer a toujours varié en fonction du lieu, de la saison ou des courants”, explique le journal, les océans tireraient notamment vers le vert. “Ce changement est en grande partie lié au phytoplancton, ces algues marines microscopiques qui vivent dans la couche supérieure de l’eau. Comme l’herbe et les arbres, le phytoplancton utilise un pigment vert appelé chlorophylle pour se nourrir.”

D’après les scientifiques, cette modification a lieu “rapidement”, et va au-delà de ce que l’on peut attendre d’un phénomène naturel.

“Je savais que cela pouvait arriver parce que je travaille sur ces modèles depuis 10 à 15 ans, ce n’est donc pas surprenant”, réagit Stephanie Dutkiewicz, chercheuse au Massachusetts Institute of Technology et coautrice de l’étude. “Mais maintenant, nous pouvons le voir de nos propres yeux.”

World Opinions - Courrier international

Threads pourrait causer de réels problèmes à Twitter

 

Premières impressions sur Threads : Meta peut-il se permettre de faire cela ? N'est-ce pas en quelque sorte du plagiat ?

L'application ressemble à s'y méprendre à Twitter. La limite de caractères, le repostage, le flux. Tout cela est incroyablement familier.

Mark Zuckerberg affirme que des millions de personnes se sont inscrites au cours des premières heures. Il faut toujours être sceptique lorsqu'un patron d'entreprise technologique annonce le nombre d'utilisateurs qui se sont inscrits sur une plateforme. Mais on a l'impression que beaucoup de gens l'utilisent déjà.

Cela s'explique en partie par le fait qu'elle est liée à Instagram. Si vous êtes déjà sur Instagram, vous avez la possibilité de "suivre tous" vos abonnés Instagram lorsque vous vous inscrivez.

Cette option vous permet de disposer d'une liste d'abonnés toute prête, mais elle signifie également que vous serez susceptible de gagner des abonnés au fur et à mesure que vos amis Instagram s'inscriront.

M. Zuckerberg fait preuve d'ingéniosité et explique pourquoi les grandes entreprises technologiques ont un avantage considérable sur les plus petites.

Meta ne crée pas une application à partir de rien. Elle bénéficie de son milliard d'abonnés sur Instagram, qui lui donne un énorme coup de pouce.

Des plateformes comme Bluesky et Mastodon n'ont pas eu ce luxe. Elles ont démarré avec zéro utilisateur.

Mais que cela soit "juste" ou non, M. Zuckerberg s'en moque. Il a déjà copié d'autres applications avec succès (Reels est un clone de TikTok) et il est heureux de recommencer.

Connaissant le pouvoir de la célébrité, M. Zuckerberg a également utilisé des célébrités sur Instagram et a réussi à en faire figurer certaines sur Threads, comme Shakira et Gordon Ramsay.

Mark Zuckerberg sera ravi de l'engouement suscité par l'application. En matière de médias sociaux, tout repose sur l'effet de réseau. Plus les utilisateurs sont nombreux, plus l'application est performante.

En matière de médias sociaux, l'effet de réseau peut créer une sorte de point de basculement. Lorsque tant de vos amis ou de personnes dont vous voulez entendre parler sont sur une plateforme, vous vous sentez en quelque sorte obligé d'y adhérer.

Il est très, très difficile de créer un effet de réseau sur une plateforme de médias sociaux. Mais lorsque cela fonctionne, c'est vraiment le cas. L'inverse est également vrai : lorsque des communautés quittent une plateforme de réseaux sociaux, elles peuvent le faire rapidement - et cela peut être dévastateur. Pensez à Myspace ou Bebo.

Passons maintenant à certains des problèmes posés par Threads. Le plus important est qu'il n'y a qu'un seul flux, et non deux.

Twitter dispose d'un flux de recommandations et d'une option permettant de voir uniquement les tweets des personnes que vous suivez.

Threads a un flux qui mélange vos followers et le contenu qu'il pense vous intéresser. Cela pourrait devenir ennuyeux.

Threads ne semble pas encore disposer d'une fonctionnalité de bureau - il ne fonctionne pas bien sur votre ordinateur. C'est dommage.

Il ne semble pas y avoir d'informations sur les tendances, de sorte qu'il est difficile de voir ce qui devient viral.

Il n'y a pas non plus de fonction de messagerie, ce que Twitter propose.

Et pour ce qui est de la vérification, les utilisateurs peuvent toujours acheter leurs ticks bleus moyennant une redevance mensuelle, comme c'est le cas avec Twitter.

Bien que de nombreuses personnes se soient inscrites et que le site soit (en quelque sorte) en vogue, il reste bien plus petit que Twitter. Vos messages n'iront pas aussi loin et ne seront pas vus par autant de personnes (bien que l'application n'ait que quelques heures d'existence).

Mark Zuckerberg a décrit l'application comme une "version initiale" - et c'est ce qu'elle semble être. L'essentiel est bien fait. Mais pour l'instant, c'est une application qui ne procure pas de sensations fortes.

Cela dit, le patron de Meta sera ravi de la façon dont les choses se sont déroulées jusqu'à présent. Compte tenu des années de mauvaise presse qu'il a subies, il se réinvente comme l'adulte dans la pièce - le milliardaire de la technologie raisonnable qui veut une plateforme de réseaux sociaux conviviale.

On peut dire que cela a mis Elon Musk en colère. "Dieu merci, ils sont gérés de manière aussi saine", a-t-il tweeté lundi, sarcastique.

Mais si M. Zuckerberg craignait que les utilisateurs mécontents de Twitter rejettent l'offre de Meta, il semble pour l'instant que ces craintes n'étaient pas fondées.

Et si c'est le cas, avec une application qui fonctionne parfaitement bien, voire de manière spectaculaire, cela pourrait être un vrai problème pour M. Musk.

Par James Clayton - BBC News

Au Royaume-uni, les stations de surveillance de la qualité de l’air pourraient aussi suivre la biodiversité


 Plus de 180 espèces ont été identifiées grâce à de l’ADN environnemental retrouvé dans les filtres de stations de surveillance de la qualité de l’air, selon une étude. Si elle fait ses preuves, cette méthode permettrait de suivre la biodiversité à une large échelle.

Des stations de contrôle de la qualité de l’air installées depuis des décennies pourraient aussi enregistrer la biodiversité alentour. Il fallait y penser ! C’est l’objet d’une étude de la biologiste britannique Joanne Littlefair (université Queen-Mary de Londres) menée avec des physiciens du Laboratoire national de physique (LNP) du Royaume-Uni et publiée le 5 juin dans la revue Current Biology.

Des traces de hérissons, de chouettes et de tritons, mais aussi de tilleul et de pin… Les scientifiques ont identifié plus de 180 espèces de mammifères, plantes, champignons et insectes grâce à de l’ADN environnemental (ADNe) capturé par des filtres du réseau britannique de surveillance de la qualité de l’air, administré par le LNP. Joanne Littlefair confie que ces travaux avaient commencé comme « une petite expérimentation scientifique ». Car si l’identification d’espèces à partir d’ADNe retrouvé dans l’eau ou les sols est désormais courante, son analyse dans l’air ne fait que commencer.

« On ne pensait pas avoir d’aussi bons résultats »

James Allerton, physicien spécialisé en métrologie (science des mesures) au LNP et coauteur de l’étude, est tombé en janvier 2022 sur un article reprenant de précédents travaux auxquels avait participé Joanne Littlefair. Les chercheurs avaient retrouvé les espèces d’un zoo en analysant l’ADNe dans l’air. « On filtre l’air depuis des années et il ne nous était jamais venu à l’esprit de chercher d’éventuelles traces d’ADN environnemental », raconte James Allerton en souriant.

Par Axelle Auvray - Le Monde

Transport aérien : l’avion zéro émission en 2050, est-ce possible?

 

Quatre ans après la dernière édition, le salon international du Bourget s’ouvre ce lundi 19 juin. Industriels et pouvoirs publics misent avant tout sur la technologie pour décarboner le secteur aérien. Mais compte tenu de la croissance du trafic, il sera difficile d’y arriver sans limiter les vols.

Avant la motorisation, la cellule avion va devoir évoluer. La question est de savoir comment gagner quelques points supplémentaires de finesse aérodynamique, comment alléger l’aéronef et ainsi contribuer aux gains de consommation de carburant, quel qu’il soit, carburant d’aviation durable ou système hybride voire même électrique. Des deux côtés de l’Atlantique, à la NASA comme à l’ONERA, une architecture et même une solution a été trouvée.

Objectif 2050, zéro émission nette. Ce cap fixé est un défi gigantesque pour l’aviation, responsable de 3 % des rejets de gaz carbonique (1). Réunis cette semaine au Bourget, les acteurs du secteur en ont conscience. Comme le résume un des organisateurs, l’avion doit ni plus ni moins réussir sa « quatrième révolution ».

World Opinions + Agences

L'Australie veut créer une zone maritime protégée de la taille de l'Espagne

L'Australie prévoit de créer un parc marin de la taille de l'Espagne autour de l'île Macquarie, au large de sa côte sud-est, a annoncé le gouvernement dimanche. Le projet ambitionne de tripler la superficie du parc existant, à 475'465 kilomètres carrés.

Ces mesures de protection signifient que la zone sera "totalement fermée à la pêche, à l'exploitation minière et à d'autres activités d'extraction", selon la ministre australienne de l'environnement, Tanya Plibersek.

Les opérations de pêche existantes ciblant la légine australe (un poisson carnassier) pourront néanmoins se poursuivre. L'île Macquarie se trouve à mi-chemin entre l'Australie et l'Antarctique et abrite des manchots royaux, des otaries à fourrure et un centre scientifique subantarctique.

Protéger la biodiversité

"L'île Macquarie est un endroit exceptionnel. C'est une merveille pour la faune et la flore, un lieu de reproduction essentiel pour des millions d'oiseaux de mer, de phoques et de pingouins", a mis en avant Tanya Plibersek.

Des groupes de défense de l'environnement soutiennent l'initiative, craignant que la zone ne devienne la cible d'exploitation minière des fonds marins et de pêche commerciale non durable.

World Opinions + Agences

 

Premier vol commercial pour un avion de ligne chinois.. Vidéo

 

L’avion C919, de conception chinoise, a décollé ce 28 mai. Avec pour espoir de concurrencer l’aéronautique occidentale.

C919 entre dans l'histoire. Cet avion de ligne d'origine chinoise est le tout premier à voler dans les airs. L'engin s'est élevé ce dimanche 28 mai, pour son démarrage dans le monde du vol commercial. Ce décollage inaugural représente un véritable tournant dans l'histoire du transport aérien chinois. Les Asiatiques rêvent en effet depuis longtemps de concurrencer les Occidentaux sur ce secteur.

L'appareil du vol MU9191 de la compagnie China Eastern Airlines a décollé de l'aéroport Hongqiao de Shanghai (est) vers 10 h 30 locales (02 h 30 GMT), selon des images de la chaîne de télévision d'État CCTV. À bord de l'avion, à destination de l'aéroport international de Pékin, se trouvent 130 passagers.

L'appareil doit atterrir vers 13 h 10 locales (5 h 10 GMT), selon le site Internet de la compagnie aérienne. Des images diffusées par des médias d'État ont montré des dizaines de passagers rassemblés à l'aéroport de Shanghai pour admirer l'appareil blanc aux lignes épurées. Ces derniers sont ensuite montés à bord de l'avion qui, après avoir circulé sur la piste, a pris son envol.

L'ensemble des passagers ont reçu des cartes d'embarquement rouges et pourront profiter à bord d'un fastueux repas à thème pour célébrer l'événement, a indiqué CCTV. La Chine, qui cherche à devenir autonome dans le secteur des technologies, a beaucoup investi dans la production de ce premier avion de ligne de conception chinoise.

Concurrencer Airbus

Pékin espère que le C919 pourra rivaliser avec les appareils étrangers les plus prisés comme le Boeing 737 MAX et l'Airbus A320.L'aéronef est construit par l'entreprise d'État Comac, mais de nombreuses pièces de l'engin proviennent d'autres pays. Le C919 sera mobilisé à partir de lundi pour les trajets réguliers qu'effectue China Eastern Airlines pour relier Shanghai à Chengdu (sud), a rapporté CCTV.

« À l'avenir, la plupart des passagers pourront choisir de voyager à bord de grands appareils de conception nationale », a décrit CCTV. Le premier modèle de cet avion à fuselage étroit pouvant transporter 164 passagers a été livré officiellement à la compagne aérienne chinoise en décembre 2022.Zhang Yujin, directeur général adjoint de Comac, a indiqué en janvier au média The Paper, soutenu par le pouvoir, que l'entreprise avait enregistré plus de 1 200 commandes pour son appareil.

Le constructeur d'État prévoyait d'accroître d'ici cinq années ses capacités de production annuelle à 150 modèles, avait alors déclaré Zhang Yujin. L'Asie, et la Chine en particulier, constituent des objectifs prioritaires pour l'européen Airbus et l'américain Boeing, qui cherchent à tirer parti de la demande croissante de vols émanant d'une classe moyenne de taille conséquente. En avril, Airbus a annoncé qu'il doublerait ses capacités de production en Chine et signé un accord pour construire une deuxième chaîne d'assemblage à Tianjin (nord-est) pour l'A320.Le premier site d'assemblage de Tianjin a ouvert en 2008 et produit quatre A320 par mois. Une cadence qu'Airbus espère porter à six par mois d'ici la fin de l'année 2023.

World Opinions + Le Point + AFP

Trois Etats de l’Ouest américain s’accordent sur des mesures de restriction pour sauver le débit du fleuve Colorado

La Californie, l’Arizona et le Nevada vont réduire leur consommation d’eau puisée dans le fleuve, en échange d’une aide de 1,2 milliard de dollars du gouvernement fédéral.

Confrontés à l’aridification de l’Ouest américain, la Californie, l’Arizona et le Nevada ont décidé d’utiliser moins d’eau du fleuve Colorado au cours des trois prochaines années. L’accord, annoncé lundi 22 mai, répond à la baisse historique du niveau du fleuve qui, long de 2 340 kilomètres, approvisionne quelque 40 millions de personnes en eau potable et certaines des terres agricoles les plus productives des Etats-Unis.

Dans une lettre publiée lundi, les trois Etats ont annoncé qu’ils étaient tombés d’accord pour réduire leur consommation collective de 3 millions d’acres-pieds jusqu’à la fin 2026 (3,7 milliards de mètres cubes d’eau), en échange d’une aide de 1,2 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros) du gouvernement fédéral. Le Colorado traverse sept Etats, quatre dans le bassin supérieur (Wyoming, Colorado, Utah, Nouveau-Mexique), trois dans le bassin inférieur (Arizona, Nevada, Californie, les signataires de l’accord). Sous l’effet du réchauffement climatique et du développement, le fleuve a perdu 20 % de son débit en un siècle.

Selon un communiqué de la Maison Blanche, deux tiers des économies d’eau seront compensées par les subventions inscrites dans la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) adoptée en septembre 2022 par le Congrès. Le texte avait prévu un investissement de 4,6 milliards de dollars pour indemniser les victimes des effets de la sécheresse sans précédent observée dans le bassin du Colorado. Le reste des économies devra être réalisé par des réductions volontaires – et non indemnisées – dans les Etats..

Par Corine Lesnes - Le Monde 

 

LinkedIn ferme son réseau social en Chine et licencie plus de 700 personnes

 

Sa maison mère, Microsoft, était une des rares entreprises à avoir réussi à imposer un réseau social dans le pays en dépit de la censure et d’une stricte réglementation locale.

Le réseau social LinkedIn a annoncé, lundi 8 mai dans un communiqué signé de son PDG, Ryan Roslansky, la fermeture au mois d’août de sa dernière application disponible en Chine, InCareer. L’entreprise, propriété du groupe américain Microsoft, compte 20 000 salariés dans le monde et a fait savoir qu’elle allait licencier 716 de ses employés à l’occasion d’une réorganisation.

Le géant de l’informatique était l’une des rares sociétés américaines d’Internet à avoir réussi à imposer dans le pays un réseau social en dépit de la censure et d’une stricte réglementation locale. En 2021, elle avait rendu inaccessible son application LinkedIn en Chine continentale et l’avait remplacée par une version locale et simplifiée, nommée InCareer. « Après mûre réflexion, nous avons pris la décision de mettre fin à InCareer à compter du 9 août 2023 », a expliqué lundi le réseau social dans un communiqué.

La plupart des multinationales américaines d’Internet (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube…) sont bloquées en Chine de longue date, à défaut de se plier à une législation locale stricte et aux contours pas toujours clairs. Les géants de la tech sont poussés à bloquer en ligne tous les contenus indésirables et sujets considérés comme politiquement sensibles au nom de la stabilité sociale. LinkedIn avait été critiqué ces dernières années pour avoir retiré des comptes de dissidents et effacé des contenus politiquement sensibles de ses pages.

Le secteur de la tech a connu de nombreuses coupes dans les effectifs ces derniers mois : 27 000 personnes chez Amazon, 21 000 chez Meta (maison mère de Facebook et Instagram), 12 000 chez Alphabet (propriétaire de Google). Microsoft, qui a acheté LinkedIn en 2016 pour 26 milliards de dollars (24 milliards d’euros), avait pour sa part annoncé en janvier le départ de 10 000 personnes.

World Opinions + AFP + Reuters

Confrontée à une canicule précoce et une sécheresse majeure, l’Espagne s’interroge sur sa gestion de l’eau

Décryptage. Selon des chiffres officiels, 74 % du territoire se trouve en danger de désertification, avec, pour 18 % du pays, un risque élevé ou très élevé. L’Andalousie et la Catalogne, en particulier, souffrent de « processus d’érosion de grande ampleur ».

Eventail à la main, elles étouffent dans leurs robes à pois et à larges volants. De mémoire d’Andalouses, jamais il n’a fait si chaud à Séville pour la Feria de Abril, la grande fête populaire qui colore chaque année les rues de cette ville du sud de l’Espagne. Depuis mardi, les thermomètres dépassent 35 °C à l’ombre et ils devaient s’approcher de 40 °C, vendredi 28 avril, dans la vallée du Guadalquivir, selon les prévisions de l’Agence d’Etat de météorologie. Cette vague de chaleur précoce, sans précédent depuis qu’il existe des registres météorologiques, n’épargne pas le reste du pays où, partout, des records de température pour un mois d’avril pourraient être battus.

« Après un mois de mars anormalement chaud et sec, nous attendons des températures de 15 °C supérieures à la normale pour un mois d’avril, résume le président de l’Association espagnole de climatologie (Aeclim), Alberto Marti Ezpeleta. Les courbes semblent indiquer que le changement climatique s’accélère et la péninsule ibérique y est particulièrement exposée du fait de sa position géographique. Les anticyclones subtropicaux demeurent de plus en plus longtemps sur la moitié méridionale et méditerranéenne, et les périodes de sécheresse sont plus fréquentes et intenses. »

Par Sandrine Morel - Le Monde

Une présentatrice de JT générée par l'intelligence artificielle fait son apparition au Koweït.. Vidéo

 

Le site Kuwait News, qui envisage de confier à sa journaliste virtuelle la présentation d'un bulletin d'informations sur Twitter, dit être en train de tester le potentiel de l'intelligence artificielle pour du "contenu nouveau et innovant".

Coup de com' ou innovation médiatique ? Un média koweïtien a présenté, samedi 8 avril, une journaliste virtuelle générée par l'intelligence artificielle, avec l'ambition de lui confier la présentation d'un journal d'actualité dans le pays du Golfe. 
Vêtue d'un T-shirt blanc et d'une veste noire, "Fedha" a fait son apparition sur le compte Twitter du site d'actualité Kuwait News dans le cadre d'un projet encore en phase de test. "Je suis Fedha, la première présentatrice au Koweït qui travaille avec l'intelligence artificielle à Kuwait News. Quel genre d'actualités préférez-vous ? Ecoutons vos opinions", dit-elle en arabe classique.
Affilié au Kuwait Times, le premier quotidien anglophone du Golfe fondé en 1961, ce site veut tester le potentiel de l'intelligence artificielle pour proposer du "contenu nouveau et innovant", explique son rédacteur en chef adjoint, Abdullah Boftain. Selon lui, la présentatrice pourrait à l'avenir adopter l'accent koweïtien et présenter un bulletin d'actualité sur le compte Twitter de Kuwait News, suivi par plus de 1,2 million d'abonnés.
"Fedha est un ancien prénom koweïtien populaire qui fait référence à l'argent, le métal. On imagine toujours les robots de couleur argentée et en métal, nous avons donc combiné les deux", affirme Abdullah Boftain. Quant à l'apparence physique de la présentatrice, blonde aux yeux clairs, elle reflète, selon lui, la diversité de la population dans ce riche pays pétrolier, composée de Koweïtiens et d'expatriés. "Fedha représente tout le monde", avance-t-il.
World Opinions - kuwaitnews.com


En Europe, les forêts brunissent de plus en plus en vite

 

Les forêts virent de plus en plus au brun déjà en été en raison du réchauffement et de la sécheresse, et ce dans toute l'Europe. Des chercheurs de l'EPF de Zurich (EPFZ) et de l'Institut de recherche sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) ont étudié le phénomène sur plus de vingt ans.

L'équipe de Mauro Hermann à l'EPFZ s'est penchée sur des images satellites portant sur les années 2002 à 2022, a indiqué l'EPFZ vendredi dans un communiqué. Ils ont constaté d'une part que le phénomène est répandu dans toute l'Europe centrale et le bassin méditerranéen, d'autre part qu'il y a un effet d'héritage des années précédentes.

En effet, des périodes de chaleur et de stress hydrique cumulées sur plusieurs années peuvent produire un brunissement massif quelques années plus tard, selon cette recherche publiée dans la revue Biogeosciences. Durant l'été 2022, le plus chaud depuis le début des mesures, le brunissement précoce a touché 37% des forêts des zones tempérées et méditerranéennes.

World Opinions - RTS Info - ATS

La Nouvelle-Zélande va bannir TikTok des appareils de ses députés

 

À partir du 31 mars, tous les appareils ayant accès au réseau parlementaire néo-zélandais devront supprimer l'application TikTok. Le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis ont déjà pris des mesures similaires en raison d'inquiétudes sur la sécurité des données.

La Nouvelle-Zélande va bannir le réseau social chinois TikTok des appareils des membres du Parlement, ont annoncé vendredi des responsables à l'AFP, emboîtant le pas à d'autres pays occidentaux ayant pris des mesures similaires.

L'interdiction concernera tous les appareils ayant accès au réseau parlementaire, a dit Rafael Gonzalez-Montero, un responsable du Parlement. Elle prendra effet le 31 mars.

Selon Rafael Gonzalez-Montero, les risques ne sont "pas acceptables dans l'environnement parlementaire actuel en Nouvelle-Zélande". "La décision a été prise sur la base des analyses de nos propres experts, après une discussion avec nos collègues au gouvernement et à l'international", a-t-il ajouté.

Menaces américaines

La Nouvelle-Zélande va donc suivre la voie déjà empruntée par le Canada, le Royaume-Uni et les agences fédérales des États-Unis, qui ont déjà banni TikTok des appareils gouvernementaux en raison d'inquiétudes sur la sécurité des données. La Commission européenne a elle aussi ordonné de bannir l'application de partage de vidéos des appareils de ses employés.

L'action mondiale contre TikTok a démarré en Inde en 2020. Le réseau social figurait dans une liste d'applications interdites après des affrontements meurtriers à la frontière avec la Chine, New Delhi affirmant alors défendre sa souveraineté. La même année, l'ex-président Donald Trump avait accusé TikTok d'être un outil d'espionnage pour le compte de Pékin.

TikTok a reconnu que des employés de sa maison mère ByteDance en Chine avaient accédé aux informations de comptes d'Américains, mais a toujours nié transmettre ces données aux autorités.

L'actuel président des États-Unis, Joe Biden, a pour sa part récemment menacé de bannir complètement du territoire l'application, si elle ne se séparait pas de ByteDance.

World Opinions - Agences