Ce sont les dernières heures d'une incroyable campagne pour la Maison Blanche: Kamala Harris et Donald Trump s'affrontent lundi dans d'ultimes meetings électoraux, à la veille d'un vote aux enjeux cruciaux pour les Etats-Unis et le reste du monde.
De vice-présidente cachée dans l'ombre de Joe Biden, Kamala Harris, 60 ans, a vu sa popularité grimper en flèche quand elle a remplacé Joe Biden au pied levé et elle espère devenir la première femme à présider le pays. Quatre ans après avoir été chassé du Bureau ovale, Donald Trump, 78 ans, est lui toujours le leader incontesté du Parti républicain et il demeure le personnage volubile, imprévisible et rassembleur qui a remporté l'élection en 2016.Aucun sondage ne parvient à départager les deux candidats: à la veille du scrutin, rarement l'issue d'un duel présidentiel aux Etats-Unis n'avait été aussi imprévisible. La compétition est tellement serrée que quelques dizaines de milliers de voix seulement pourraient décider de l'issue du vote.Ces suffrages sont surtout à arracher dans sept Etats-pivots bien identifiés, les fameux "swing states": la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin, la Géorgie, la Caroline du Nord, l'Arizona et le Nevada, que les deux prétendants à la Maison Blanche sillonnent inlassablement depuis des mois, y dépensant des centaines de millions de dollars.
Près de 80 millions d'Américains ont déjà voté de manière anticipée. Mardi, lorsque les bureaux de vote fermeront, c'est une attente fébrile qui commencera. Nul ne sait s'il faudra des heures ou des jours pour que les médias américains, dont c'est traditionnellement la prérogative, attribuent la victoire à l'un ou l'autre.
Un scrutin suivi de près en Ukraine et au Proche-Orient
Israël est l’un des rares pays occidentalisés où Donald Trump est très populaire. Un récent sondage montre que 66% des Israéliens préfèrent le républicain, tandis que seulement 17% soutiennent Kamala Harris.
Trump est perçu comme le président américain le plus pro-Israël. Pendant son mandat, il a rompu avec des décennies de tradition diplomatique américaine. Son bilan inclut les accords d’Abraham, normalisant les relations entre Israël et plusieurs pays arabes, la reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël et le déménagement de l’ambassade américaine en décembre 2017 ainsi que la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan en mars 2019. En cas de réélection, les Israéliens espèrent un soutien accru dans leurs conflits, notamment à Gaza, au Liban et contre l'Iran.
Si Kamala Harris est élue, les Israéliens espèrent qu’elle maintiendra la même ligne de soutien à Israël que Joe Biden. Du côté palestinien, le scepticisme domine, car aucun des deux candidats ne semble offrir de véritable espoir de changement.
World Opinions + Agences
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