« Rite here rite now » est un film en grande partie tourné lors d’un concert américain particulièrement spectaculaire fin 2023, entrecoupé de séquences de fiction. Il fera l’objet d’une projection unique en France cette fin de week-end.
Phénomène musical de ces dernières années, Ghost se lance aussi dans le cinéma. Le groupe de rock mélodique, à la frontière du metal et du gothique, a en effet produit un film, « Rite here rite now », qui est projeté dans des milliers de salles à travers le monde depuis ce jeudi 20 juin, et jusqu’à ce samedi 21 juin. Sauf en France, où les projections n’auront lieu que ce dimanche 23 juin à 20 heures, souvent dans des salles IMAX du réseau Pathé, mais pas que.Produit par Tobias Forge, le chanteur et compositeur à la tête de Ghost, « Rite here rite now » est co-réalisé par lui, en compagnie d’Alex Ross Perry, auteur de la comédie dramatique et rock « Her Smell », en 2019. La plus grande partie du film, qui dure 2h20, reprend le concert donné par la formation en septembre 2023 au Kia Forum de Los Angeles, une salle de taille comparable à l’Accor Arena de Paris, avec 18 000 places.
Une chanson inédite en version studio, « The Future is a foreign land»
Mais s’y ajoute à l’occasion, entre deux morceaux, une intrigue un peu brumeuse tirée de web épisodes mis en ligne par le groupe. On y voit notamment Papa Emeritus IV, soi-disant le chanteur du groupe, en fait interprété par Tobias Forge, converser avec sa mère et une version spectrale de son père !La caméra se promène dans les coulisses et détaille notamment comment sont effectués les nombreux changements de costume de l’artiste. Un régal sans doute pour les fans, comme ceux, nombreux et grimés, présents à Los Angeles, mais d’un moindre intérêt pour les autres. D’autant que le monteur ne nous épargne pas non plus les discours souvent peu inspirés et un peu longs du leader sur scène…
Mais côté musical, aucun souci, d’autant que le concert est superbement filmé, et qu’il comporte des séquences que nous n’avons pas vues lors du show parisien. Par exemple, ces magnifiques danseurs portant des justaucorps de squelettes qui livrent un sabbat endiablé, ou encore ce passage orchestral avec violons et violoncelles sur la poignante reprise de « If you have ghosts », de Roky Érickson. On entend aussi bien mieux les choristes, un peu noyées sous le déluge sonore chez nous.
Le film présente enfin une chanson inédite en version studio, « The Future is a foreign land », qu’on peut entendre sur le générique de fin. Un titre à retrouver sur la bande originale du long-métrage, qui sera disponible à partir du 26 juillet prochain.
Et pour savoir où aller voir « Rite here rite now » ce dimanche 23 juin, une seule adresse www.ritehereritenow.
World Opinions - Le Parisien
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