L’ancien président de la République socialiste (2012-2017), qui avait annoncé en 2015 l’extension de la déchéance de nationalité aux binationaux coupables de crime terroriste, avant d’y renoncer face à la fracturation du pays, estime qu’« avec cette loi, nous rentrons insidieusement dans la préférence nationale ».
Mais pour François Hollande, le vote du projet de loi "est une défaite pour la République. Quand un texte est voté avec des mesures contraires à la Constitution, il ne peut pas être regardé comme un progrès".
Selon François Hollande, le Rassemblement national a "remporté la mise, après avoir poussé pendant des décennies le concept de préférence nationale". Une position pas partagée par Emmanuel Macron, invité dans l'émission C à vous sur France 5. D'après ses mots, la loi immigration "n'est pas de nature Rassemblement national". Au contraire, elle "va permettre de lutter contre le RN".
Une "défaite pour la République" pour François Hollande
Par ailleurs, d'après François Hollande, le vote du projet de loi "est une défaite pour la République. Quand un texte est voté avec des mesures contraires à la Constitution, il ne peut pas être regardé comme un progrès". Alors que le gouvernement compte recourir au Conseil constitutionnel pour retoquer certaines mesures de la loi, cela "confine au cynisme", a-t-il poursuivi.
L'ancien président a ainsi conclu en indiquant que les positions d'Emmanuel Macron "évoluent au cours du temps, selon les interlocuteurs, les circonstances, les rapports de force, privent le pays d'une direction, d'une cohérence, d'une solidité", le condamnant "à finir avec la droite, y compris la plus dure".
World Opinions +Médias
0 comments :
Enregistrer un commentaire
التعليق على هذا المقال