Encore plus curieux, la mort du père Andreas qui gît dans la cathédrale, le cadavre tout aussi déchiqueté, ravagé. Le décor est planté. Dans Les Maudits, le romancier Tarn Richardson réussit plus d’un tour de force. Il écrit un roman qui se base sur une véritable intrigue dans un contexte de guerre historique, en y ajoutant du surnaturel qui même pour les moins mordus, les laissera pantois. Un polar d’épouvante savamment orchestré au point de croire à l’impossible.
Le Vatican n’a jamais aimé les hérétiques. L’assassinat du père appelle une enquête. Le pays envoie son meilleur élément, l’inquisiteur Poldeck Tacit. L’Inquisition, un tribunal pontifical contre l’hérésie qui fait frémir la population. Tomber dans ses rets revient à finir au mieux écartelé, au pire à cramer sur un bûcher. Tacit est une légende dans sa discipline. Immense, tout de noir vêtu à l’exception de son col blanc, il a été élevé, formé pour éradiquer de la surface de la terre catholique, tout malheureux qui se revendiquerait moderne ou radical. Dans le monde de Poldek Tacit, vouloir changer l’Église est suffisamment dangereux pour être immédiatement puni. Le père Andreas avait, semble-t-il, ce genre d’idées farfelues.
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