Au Maroc, alors que des manifestations contre la cherté de la vie lesamedi dernier.. Nous nous rendons dans le marché central de Rabat, la capitale. Là-bas, les prix de toutes les denrées ont augmenté, ces derniers mois, surtout en plein mois de ramadan. Consommateurs et commerçants ont du mal à s’y retrouver.
Covid-19, guerre en Ukraine, sécheresse… le Maroc a été durement touché par la crise économique, ces derniers mois, notamment sur les produits alimentaires.
À Rabat, dans le marché central de la médina, le gérant de la boucherie Belhaj va réduire ses commandes car les clients consomment moins que d’habitude: « Il y a des gens qui achetaient par exemple 2 kg, maintenant ils achètent 1 kg. Ils ne peuvent plus acheter les 2 kg parce que les prix ont augmenté. Leur budget pour la viande est toujours le même et c’est pour cela que la quantité à l’achat a diminué».
En plein ramadan, chaque soir est un fête
En moyenne, les prix des aliments ont bondi de 20% depuis l’année dernière, mais ce sont les légumes qui sont le plus touchés. Rien qu’au mois de mars, les commerçants ont dû augmenter leur prix de plus de 17%, nous explique ce primeur: « Moi aussi, je trouve des difficultés avec les clients et même avec les grossistes. Pour acheter des légumes, c’est très très cher. Même chez un grossiste ».
En plein ramadan où chaque soir est une fête, le constat pour cette habituée du marché est amer : « Tout ce qu’on achète chaque jour, c’est vraiment cher. Le prix double. Parfois, on trouve des choses qu’on doit utiliser mais qu’on ne peut pas acheter. Les oignons à 25 dirhams [2,23 euros], les pommes de terre à 15 dirhams [1,34 euro]. C’est un peu cher pour tout le monde ».
World Opinions
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