L’annonce que devrait faire Emmanuel Macron se veut le point final d’une opération qui avait débuté en 2013. C’est aussi le terme d’un douloureux processus de retrait du Mali, où étaient principalement déployés les militaires.
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Après presque dix ans d’existence, l’opération « Barkhane » au Sahel est officiellement terminée. C’est en tout cas, selon l’Elysée, ce que devrait formellement annoncer le chef de l’Etat Emmanuel Macron, mercredi 9 novembre, lors d’un déplacement prévu sur la base de navale de Toulon, où il doit se livrer à un vaste exercice de doctrine militaire, en présentant une nouvelle « revue nationale stratégique » (RNS).
Cette annonce se veut le point final d’une opération qui avait débuté en janvier 2013 au Mali avec le lancement de « Serval », rapidement rebaptisée « Barkhane », en août 2014. C’est aussi le terme d’un douloureux processus de retrait du Mali, où étaient principalement déployés les militaires français. Celui-ci a été amorcé mi-2021 et les derniers soldats français de « Barkhane » ont quitté le pays mi-août.
Si le démantèlement des bases françaises a démarré à cause de l’instabilité politique à Bamako – deux coups d’Etat en moins de douze mois –, il s’est accéléré à partir de fin 2021 en raison de la collaboration de plus en plus active du régime malien avec le groupe paramilitaire Wagner, proche du pouvoir russe. Cette situation a servi de porte de sortie à l’exécutif, face à l’impuissance de plus en plus visible sur le terrain de sa lutte contre le terrorisme.
Par Elise Vincent - Le Monde
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