En Bolivie, 26 sites archéologiques ont été mis au jour, rapporte BFMTV. Ils témoignent de la complexité des énigmatiques colonies amazoniennes.
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— Arqueo & Espírito (@arqueoespirito) May 26, 2022
Pesquisadores no norte da Bolívia usaram a tecnologia LIDAR para identificar uma série de plataformas e pirâmides elevadas e entrelaçadas por uma complexa rede hidrológica pertencentes à cultura Casarabe, entre os anos 500-1400 EC.
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Au fin fond des océans et des forêts regorgent des trésors dont l'homme n'a pas encore connaissance. Chaque jour apporte son lot de découvertes archéologiques et permet de toujours mieux comprendre l'histoire de la planète bleue et de ses habitants. Relayée par BFMTV ce jeudi 26 mai, la revue scientifique Nature révèle l'existence de 26 sites d'habitat mis au jour dans une zone de 4 500 km² située en Amazonie bolivienne et enfouie sous la végétation. Près de la moitié d'entre eux étaient connus des archéologues, mais ils n'avaient jusqu'alors jamais été explorés. La vaste étendue de chacun et leur rayon de proximité témoignent d'une organisation scrupuleuse de ces grandes colonies et autres sociétés anciennes. Celles-ci se seraient établies sur ce territoire avant la colonisation espagnole, entamée avec Christophe Colomb.
« Nos résultats mettent fin aux arguments selon lesquels l'Amazonie occidentale était peu peuplée à l'époque préhispanique », explique l'archéologue Heiko Prümers, de l'Institut archéologique allemand, dans la revue. Ces découvertes étoffent les preuves existantes et établissent que la culture casarabe, la mystérieuse civilisation qui a peuplé cette région de Bolivie, avait un « système de peuplement hautement intégré, continu et dense ». D'après le rapport, cette civilisation perdue a érigé des remparts pour se défendre et a conçu d'ingénieux systèmes pour contrôler l'eau. Celle qui a vécu pendant des milliers d'années dans la forêt amazonienne se dévoile un peu plus.
Un réseau de colonies bien ficelé
Deux grandes colonies, Cotoca et Landivar, intriguent particulièrement. Les archéologues les définissent comme les plaques tournantes d'un réseau régional, dont les sites étaient reliés par des chaussées aux vestiges encore perceptibles sur plusieurs kilomètres. « Ces deux grands sites de peuplement étaient déjà connus, mais leur taille massive et leur élaboration architecturale ne sont devenues apparentes que grâce à l'enquête Lidar (une technique de mesure de la distance qui utilise les propriétés de la lumière) », détaille la revue Nature.
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