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Changement climatique : quels sont les impacts sur les régions polaires ?

 

Le Jour de la Terre met en lumière les déprédations commises par l’homme sur la planète, et les autres bouleversements qu’elle connaît. Quid des régions polaires ?

e Jour de la Terre, ou « Earth Day », marque traditionnellement la journée du 22 avril. Mise en valeur par Google sur sa page de recherche, cette célébration environnementale vise à éveiller les consciences et stimuler l'action citoyenne. Seulement quelques jours après la parution du dernier rapport alarmiste du Giec, les alertes ne peuvent être encore ignorées quant aux dérèglements climatiques.

 À l'autre bout du monde, notamment dans les régions arctiques et antarctiques, le détraquement environnemental s'amplifie d'année en année. Les premières victimes de cette catastrophe écologique sont les êtres vivants. Les plateaux nordiques subissent des records de chaleur, comme aux quatre coins du monde. En fondant, la banquise force les animaux et les peuples autochtones à migrer pour se trouver un autre habitat et ne pas manquer de ressources. Selon l'organisation WWF, « la surface de la banquise décroît d'environ 13,4 % par décennie » et augmente le nombre de réfugiés climatiques à jambes comme à pattes.

En surface, à cause de ses températures historiquement douces, la neige n'est plus non plus au rendez-vous. Le dégel du permafrost, autrement nommé pergélisol dans sa version française, un terme géologique représentant « 20 % de la surface terrestre de la planète », « désigne un sol dont la température se maintient en dessous de 0 °C pendant plus de deux ans consécutifs ». Ce dernier recèle de débris organiques qui fermentent depuis jusqu'à plusieurs milliards d'années. « La fonte du pergélisol dans tout l'Arctique pourrait libérer environ 300 à 600 millions de tonnes de carbone net par an dans l'atmosphère », estime le site gouvernemental Arctic Noaa (National Oceanic and Atmospheric Admnistration). De son côté, la végétation prend le pas sur les étendues immaculées, déséquilibrant l'écosystème.

Air, terre, eau : la même misère

Dans l'eau, les poissons voient aussi rouge. Nombreux scientifiques témoignent de changements anormaux chez des espèces de vertébrés aquatiques, retrouvés dans des zones inhabituelles à la suite de la perte de glace de mer et aux changements de température des eaux de fond. Dans ces régions polaires, plusieurs gigatonnes de glaces ont disparu. « La calotte glaciaire du Groenland perd près de 267 milliards de tonnes métriques de glace par an et contribue actuellement à l'élévation moyenne mondiale du niveau de la mer à un taux d'environ 0,7 mm an », certifie par exemple l'Arctic Noaa. La banquise antarctique a atteint à la fin de l'été austral, en février, son niveau le plus bas depuis 44 ans, selon les observations d'un groupe de chercheurs publiées mardi 19 avril, alors que l'Antarctique semblait jusqu'à présent mieux résister au changement climatique que l'Arctique.

World Opinions + Le Point.fr

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