Dès leur sortie, les deux nouveaux titres du groupe se sont imposés dans les charts de nombreux pays. De quoi arrondir un magot déjà important…
Quarante ans après la vague ABBA, la machine à tubes est de retour. À peine sortis, les deux nouveaux titres du groupe suédois, « I Still Have Faith in You » (« Je crois toujours en toi ») et « Don’t Shut Me Down » (« Ne me rejette pas ») se sont imposés dans le top iTunes de plus 70 pays dans le monde. Les chansons sont en tête en Allemagne, en Suisse, au Danemark, en Finlande, troisièmes en Autriche, dix-huitièmes en France, et réussissent également de jolis scores aux États-Unis, au Canada, au Mexique, à Singapour et en Australie…En seulement quatre jours, les nouveaux tubes ont généré au total 17 millions de streams et près de 20 millions de vues pour les vidéos.Mieux encore : ces succès ont relancé les écoutes et les ventes des anciens titres, dont la fameuse compilation ABBA Gold, l’un des albums pop les plus écoulés dans le monde – plus de 30 millions de ventes à lui seul –, qui comprend les grands succès du groupe suédois, dont « Dancing Queen », « Mamma Mia » et « Waterloo»…
Rendement maximumEt ce n’est que le début… Le nouvel album Voyage, prévu le 5 novembre, est déjà promis à un énorme succès planétaire. Les précommandes s’envolent partout – 15 000 en Allemagne, 80 000 en Angleterre – et sont déjà en tête des demandes sur le site de la Fnac, comme le rapporte Pure Charts.
Même engouement pour le prochain concert du groupe, sous la forme d’hologrammes, qui débute à Londres au printemps prochain dans une salle spécialement aménagée pouvant accueillir 3 000 fans par jour… Le spectacle est prévu pour trois mois minimum, avec deux concerts par jour, malgré un prix des places qui oscille entre 50 et 200 euros. Un beau rendement rendu possible par les avatars rajeunis des chanteurs, qui ont tous été numérisés pour assurer le show, ce qui leur permet de toucher les dollars tranquillement assis dans leur fauteuil. Et, si les fans en redemandent, il est à prévoir que le show fera demain le tour du monde…
C’est donc un vrai retour gagnant pour les quatre icônes de l’histoire du disco, désormais septuagénaires. Les mauvaises langues laissent entendre qu’ils sont fauchés et reviennent renflouer leurs caisses. Rien de plus faux : le groupe a vendu plus de 400 millions de disques, leur compilation s’écoule toujours à plus de 2 millions d’exemplaires par an depuis des années, les films et les comédies musicales rapportent une manne régulière et ils ont tranquillement géré leur fortune, sans excès notoires – à part quelques Rolls-Royce –, investissant leur pactole dans des biens (hôtels, immobilier) et des business variés.
Comtesse Frida
Difficile de dire à combien s’élèvent leurs fortunes personnelles, sachant que les deux couples ont divorcé et refait leur vie… Tous les quatre seraient à la tête de plusieurs dizaines de millions de dollars chacun, sachant que la plus riche du groupe reste sans doute Anni-Frid Lyngstad, plus connue sous le nom de Frida, devenue comtesse de Plauen, et qui vit aujourd’hui en Suisse avec plus de 200 millions de dollars sur ses comptes, selon le quotidien Le Matin. C’est dire si elle n’a pas de problèmes de fin de mois…
Tous les quatre avaient d’ailleurs refusé à la fin des années 1990 un cachet d’un milliard de dollars pour retourner sur scène, affirmant qu’ils n’avaient pas besoin de cet argent et qu’ils étaient bien trop vieux pour assurer les 250 dates prévues au contrat. Selon Björn Ulvaeus, 76 ans et doyen du quatuor, c’est plus l’envie de se retrouver de nouveau qui a convaincu le groupe de rechanter une dernière fois ensemble : « Tout est revenu d’un coup, comme si c’était hier, a-t-il récemment raconté . Malheureusement, les gens meurent ou ne restent pas en bons termes toute leur vie, mais nous, nous l’avons fait. Pour notre plus grand bonheur. »
Par Marc Fourny - Le Point
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