La Russie et la Turquie se sont entendues jeudi sur un cessez-le-feu dans la province syrienne d'Idleb. Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan l'ont annoncé à l'issue d'un entretien de plus de six heures à Moscou.
"Ce soir à partir de minuit (21h00 GMT) le cessez-le-feu entrera en vigueur", a déclaré le président turc, qui s'exprimait au côté de son homologue russe.
Recep Tayyip Erdogan a précisé que ce cessez-le-feu entrerait en vigueur ce jeudi à minuit. Il a ajouté que l'armée turque se réservait le droit de riposter à toute attaque des forces syriennes, soutenues par la Russie dans leur tentative de reconquête de cette région qui est le dernier bastion de rebelles hostiles au président syrien Bachar al-Assad.
Le président russe, lui, a déclaré que les deux pays s'étaient "mis d'accord sur un texte" qui, selon lui, "servira de base solide pour mettre un terme aux combats dans la zone de désescalade d'Idleb".
L'UE "impuissante" à instaurer une zone de sécurité
Présent jeudi à Zagreb pour une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a affirmé pour sa part que l'Union européenne ne pouvait pas instaurer une zone de sécurité dans la région syrienne d'Idleb. Elle n'est "pas assez puissante pour cela" et elle est divisée sur cette initiative, a-t-il reconnu.
Plusieurs Etats membres soutiennent la création d'une zone de sécurité pour assurer l'approvisionnement des populations déplacées. "L'idéal serait une résolution du Conseil de sécurité. Mais si cela n'est pas possible, il faudrait une entente entre les pays de l'UE, la Russie et la Turquie", a précisé le ministre néerlandais Stef Blok.
Poutine et Erdogan se sont rencontrés pour tenter d’apaiser les tensions en Syrie: interview de Fabrice Balanche
"Ce soir à partir de minuit (21h00 GMT) le cessez-le-feu entrera en vigueur", a déclaré le président turc, qui s'exprimait au côté de son homologue russe.
Recep Tayyip Erdogan a précisé que ce cessez-le-feu entrerait en vigueur ce jeudi à minuit. Il a ajouté que l'armée turque se réservait le droit de riposter à toute attaque des forces syriennes, soutenues par la Russie dans leur tentative de reconquête de cette région qui est le dernier bastion de rebelles hostiles au président syrien Bachar al-Assad.
Le président russe, lui, a déclaré que les deux pays s'étaient "mis d'accord sur un texte" qui, selon lui, "servira de base solide pour mettre un terme aux combats dans la zone de désescalade d'Idleb".
L'UE "impuissante" à instaurer une zone de sécurité
Présent jeudi à Zagreb pour une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a affirmé pour sa part que l'Union européenne ne pouvait pas instaurer une zone de sécurité dans la région syrienne d'Idleb. Elle n'est "pas assez puissante pour cela" et elle est divisée sur cette initiative, a-t-il reconnu.
Plusieurs Etats membres soutiennent la création d'une zone de sécurité pour assurer l'approvisionnement des populations déplacées. "L'idéal serait une résolution du Conseil de sécurité. Mais si cela n'est pas possible, il faudrait une entente entre les pays de l'UE, la Russie et la Turquie", a précisé le ministre néerlandais Stef Blok.
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Blog Freedom1/Agences
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