La justice italienne a demandé le placement sous séquestre du navire humanitaire Aquarius, actuellement bloqué à Marseille. La procédure concerne une affaire de traitement illégal de déchets considérés comme dangereux.
L'information est communiquée mardi par Médecins sans frontières (MSF), qui a affrété le navire humanitaire avec l'ONG SOS Méditerranée depuis 2016 pour secourir les migrants au large de la Libye.
Des déchets "potentiellement toxiques"
Selon les médias italiens, qui évoquent également la demande, les enquêteurs soupçonnent le bateau d'avoir fait passer un total de 24 tonnes de déchets potentiellement toxiques pour des déchets classiques. Des comptes bancaires en Italie de MSF ont également été placés sous séquestre.
L'enquête est coordonnée par le parquet de Catane (Sicile). Elle porte sur le traitement des déchets - vêtements des migrants, restes alimentaires et déchets sanitaires - dans les ports italiens où l'Aquarius, mais aussi le Vos Prudence, un autre navire affrété par MSF en 2017, ont débarqué des milliers de migrants secourus en mer.
MSF dénonce des "campagnes diffamatoires"
"Toutes nos opérations au port, y compris la gestion des déchets, ont toujours suivi des procédures standard. Les autorités compétentes n'ont pas contesté ces procédures ni identifié de risque pour la santé publique depuis que nous avons lancé nos activités en mer", a réagi MSF en évoquant "deux années de campagnes diffamatoires" contre les ONG.
afp/oang
Des déchets "potentiellement toxiques"
Selon les médias italiens, qui évoquent également la demande, les enquêteurs soupçonnent le bateau d'avoir fait passer un total de 24 tonnes de déchets potentiellement toxiques pour des déchets classiques. Des comptes bancaires en Italie de MSF ont également été placés sous séquestre.
L'enquête est coordonnée par le parquet de Catane (Sicile). Elle porte sur le traitement des déchets - vêtements des migrants, restes alimentaires et déchets sanitaires - dans les ports italiens où l'Aquarius, mais aussi le Vos Prudence, un autre navire affrété par MSF en 2017, ont débarqué des milliers de migrants secourus en mer.
MSF dénonce des "campagnes diffamatoires"
"Toutes nos opérations au port, y compris la gestion des déchets, ont toujours suivi des procédures standard. Les autorités compétentes n'ont pas contesté ces procédures ni identifié de risque pour la santé publique depuis que nous avons lancé nos activités en mer", a réagi MSF en évoquant "deux années de campagnes diffamatoires" contre les ONG.
afp/oang
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