Le Maroc a officiellement répondu, lundi 26 novembre, à la proposition appelant à une relance de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). L’initiative algérienne était intervenue après un appel lancé par le roi marocain Mohammed VI, à l’occasion du 43e anniversaire de « la Marche verte », en vue d’établir un dialogue avec « franchise » et « bonne foi » entre les deux pays.
« La demande algérienne est sans rapport avec l’initiative royale. Celle-ci est purement bilatérale, alors que la démarche algérienne s’inscrit dans le cadre de la relance de la construction régionale », a affirmé la diplomatie marocaine à l’issue d’une rencontre à Rabat entre Nasser Bourita et l’ambassadeur d’Algérie au Maroc.
« L’état de léthargie que connait l’UMA, depuis des années, est essentiellement dû à la nature anormale des relations maroco-algériennes, lesquelles ne peuvent être traitées que dans le cadre d’un dialogue bilatéral, direct et sans intermédiaires », a ajouté le ministère des Affaires étrangères marocain.
Le Maroc persiste à appeler pour la relance du dialogue bilatéral avec l’Algérie. Il réitère « sa demande aux autorités algériennes de faire connaitre, officiellement, leur réaction à l’endroit de l’initiative royale pour l’établissement d’un mécanisme politique bilatéral de dialogue et de concertation ».
Si le Maroc insiste à obtenir une réponse « officielle », c’est parce que l’Algérie a déjà officieusement répondu à la l’initiative de Mohammed VI lorsqu’une source autorisée, a affirmé sur TSA, qu’il s’agissait d’un « non-événement ». Alger privilégie clairement une relance des discussions dans un cadre régional afin d’éviter le piège d’un tête-à-tête avec Rabat, surtout dans la période actuelle.
Car le contexte dans lequel Mohammed VI a lancé son initiative n’est pas anodin, estiment les Algériens. Il est, en effet, intervenu le mois précédant le début des négociations prévues entre le Maroc et le Front Polisario, à Genève, sous l’égide de l’Onu, auxquels l’Algérie et la Mauritanie vont également participer.
En appelant avec insistance à un dialogue bilatéral si près des négociations, le Maroc souhaite ainsi d’abord établir que l’Algérie est partie prenante au sein du conflit opposant le Maroc au Front Polisario. Le Maroc sait en outre que le gouvernement algérien, n’étant pas dupe, refusera systématiquement d’être impliqué dans ce qu’elle considère être une question de décolonisation, offrant ainsi un parfait prétexte pour les autorités marocaines lorsque les négociations à Genève échoueront.
Le Maroc aura ainsi préparé le terrain de l’échec annoncé de la réunion de Genève à travers l’initiative lancée à l’occasion du 43e anniversaire de la « Marche verte ». Une stratégie avouée par des mots à peine voilés par une source diplomatique au média marocain Le Desk, ce mardi : « Rabat veut démontrer à la communauté internationale que son voisin est rétif à toute normalisation, tandis que ce dernier s’emploie maintenant à faire revivre une instance régionale prise pour moribonde… ».
Le média marocain cite également des sources au sein de chancelleries occidentales à Rabat qui affirment que le Maroc prépare à n’en pas douter « une forme de casus belli avec la communauté internationale ». La « table ronde » n’a pas encore débuté, mais le ton est déjà donné. « Tout est dit », résume une source algérienne à TSA.
Par tsa-algerie.com
« La demande algérienne est sans rapport avec l’initiative royale. Celle-ci est purement bilatérale, alors que la démarche algérienne s’inscrit dans le cadre de la relance de la construction régionale », a affirmé la diplomatie marocaine à l’issue d’une rencontre à Rabat entre Nasser Bourita et l’ambassadeur d’Algérie au Maroc.
« L’état de léthargie que connait l’UMA, depuis des années, est essentiellement dû à la nature anormale des relations maroco-algériennes, lesquelles ne peuvent être traitées que dans le cadre d’un dialogue bilatéral, direct et sans intermédiaires », a ajouté le ministère des Affaires étrangères marocain.
Le Maroc persiste à appeler pour la relance du dialogue bilatéral avec l’Algérie. Il réitère « sa demande aux autorités algériennes de faire connaitre, officiellement, leur réaction à l’endroit de l’initiative royale pour l’établissement d’un mécanisme politique bilatéral de dialogue et de concertation ».
Si le Maroc insiste à obtenir une réponse « officielle », c’est parce que l’Algérie a déjà officieusement répondu à la l’initiative de Mohammed VI lorsqu’une source autorisée, a affirmé sur TSA, qu’il s’agissait d’un « non-événement ». Alger privilégie clairement une relance des discussions dans un cadre régional afin d’éviter le piège d’un tête-à-tête avec Rabat, surtout dans la période actuelle.
Car le contexte dans lequel Mohammed VI a lancé son initiative n’est pas anodin, estiment les Algériens. Il est, en effet, intervenu le mois précédant le début des négociations prévues entre le Maroc et le Front Polisario, à Genève, sous l’égide de l’Onu, auxquels l’Algérie et la Mauritanie vont également participer.
En appelant avec insistance à un dialogue bilatéral si près des négociations, le Maroc souhaite ainsi d’abord établir que l’Algérie est partie prenante au sein du conflit opposant le Maroc au Front Polisario. Le Maroc sait en outre que le gouvernement algérien, n’étant pas dupe, refusera systématiquement d’être impliqué dans ce qu’elle considère être une question de décolonisation, offrant ainsi un parfait prétexte pour les autorités marocaines lorsque les négociations à Genève échoueront.
Le Maroc aura ainsi préparé le terrain de l’échec annoncé de la réunion de Genève à travers l’initiative lancée à l’occasion du 43e anniversaire de la « Marche verte ». Une stratégie avouée par des mots à peine voilés par une source diplomatique au média marocain Le Desk, ce mardi : « Rabat veut démontrer à la communauté internationale que son voisin est rétif à toute normalisation, tandis que ce dernier s’emploie maintenant à faire revivre une instance régionale prise pour moribonde… ».
Le média marocain cite également des sources au sein de chancelleries occidentales à Rabat qui affirment que le Maroc prépare à n’en pas douter « une forme de casus belli avec la communauté internationale ». La « table ronde » n’a pas encore débuté, mais le ton est déjà donné. « Tout est dit », résume une source algérienne à TSA.
Par tsa-algerie.com
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