Des femmes et des enfants irakiens soupçonnés d'avoir des liens avec le groupe armé se désignant sous le nom d'État islamique (EI) sont privés d'aide humanitaire et empêchés de retourner chez eux, et un grand nombre de femmes sont soumises à des violences sexuelles, indique Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public le 17 avril 2018.
Ce rapport, intitulé The Condemned: Women and Children Isolated, Trapped and Exploited in Iraq révèle que des femmes vivant dans des camps de personnes déplacées sont soumises à une discrimination généralisée par les forces de sécurité, des membres de l'administration du camp et les autorités locales, qui pensent que ces femmes sont affiliées à EI.
Amnesty International a établi que des personnes sont soumises à une exploitation sexuelle dans chacun des huit camps que des chercheurs d'Amnesty ont visités.
« La guerre menée contre EI en Irak est peut-être finie, mais les souffrances des Irakiens sont bien loin d'avoir pris fin. Des femmes et des enfants soupçonnés d'avoir des liens avec EI sont sanctionnés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis, a déclaré Lynn Maalouf, directrice des recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty International.
Ce rapport expose de façon détaillée la terrible situation de plusieurs milliers de familles ayant une femme à leur tête qui doivent se débrouiller seules dans des camps de personnes déplacées, car les hommes de la famille ont été tués ou soumis à une arrestation arbitraire ou à une disparition forcée alors qu'ils fuyaient des secteurs contrôlés par EI à Mossoul ou dans ses environs.
Dans de nombreux cas, le seul « crime » commis par ces hommes a été de s'échapper d'un bastion d'EI, d'avoir un nom identique à un de ceux figurant sur une « liste des personnes recherchées » ou d'avoir travaillé comme non-combattant pour EI en tant que cuisinier ou chauffeur.
Par amnesty.org
Ce rapport, intitulé The Condemned: Women and Children Isolated, Trapped and Exploited in Iraq révèle que des femmes vivant dans des camps de personnes déplacées sont soumises à une discrimination généralisée par les forces de sécurité, des membres de l'administration du camp et les autorités locales, qui pensent que ces femmes sont affiliées à EI.
Amnesty International a établi que des personnes sont soumises à une exploitation sexuelle dans chacun des huit camps que des chercheurs d'Amnesty ont visités.
« La guerre menée contre EI en Irak est peut-être finie, mais les souffrances des Irakiens sont bien loin d'avoir pris fin. Des femmes et des enfants soupçonnés d'avoir des liens avec EI sont sanctionnés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis, a déclaré Lynn Maalouf, directrice des recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty International.
La guerre menée contre EI en Irak est peut-être finie, mais les souffrances des Irakiens sont bien loin d'avoir pris fin. Des femmes et des enfants soupçonnés d'avoir des liens avec EI sont sanctionnés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis.Ces personnes qui ont été chassées de leur communauté n'ont nulle part où aller et personne ne les attend. Elles sont enfermées dans des camps, ostracisées et privées de nourriture, d'eau et d'autres produits essentiels. Ce châtiment collectif humiliant risque de fournir le terreau pour de futures violences. Il ne peut en aucun cas permettre de bâtir la paix juste et durable que les Irakiens appellent de leurs vœux et dont ils ont tellement besoin.
Ce rapport expose de façon détaillée la terrible situation de plusieurs milliers de familles ayant une femme à leur tête qui doivent se débrouiller seules dans des camps de personnes déplacées, car les hommes de la famille ont été tués ou soumis à une arrestation arbitraire ou à une disparition forcée alors qu'ils fuyaient des secteurs contrôlés par EI à Mossoul ou dans ses environs.
Dans de nombreux cas, le seul « crime » commis par ces hommes a été de s'échapper d'un bastion d'EI, d'avoir un nom identique à un de ceux figurant sur une « liste des personnes recherchées » ou d'avoir travaillé comme non-combattant pour EI en tant que cuisinier ou chauffeur.
Par amnesty.org
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