Avant l’intervention du président américain, les dirigeants européens ont affiché, mercredi, leur confiance. « S’il y a un vide, l’UE le comblera », a assuré le premier ministre italien.
Une bouffée d’euphorie s’est emparée du petit monde de Davos (Suisse), mercredi 24 janvier, à l’issue d’une journée qui a vu plusieurs dirigeants de pays de l’Union européenne (UE), Emmanuel Macron en tête, monter à l’assaut, aussi solidaires qu’un pack de rugby, pour porter le flambeau d’une version européenne de la mondialisation.
Une bouffée d’euphorie s’est emparée du petit monde de Davos (Suisse), mercredi 24 janvier, à l’issue d’une journée qui a vu plusieurs dirigeants de pays de l’Union européenne (UE), Emmanuel Macron en tête, monter à l’assaut, aussi solidaires qu’un pack de rugby, pour porter le flambeau d’une version européenne de la mondialisation.
L’équipe de Donald Trump commençait de son côté à préparer la contre-attaque, à la veille de l’arrivée du président américain.
Les participants, venus nombreux écouter le président français, nouvelle star de la politique internationale, sont allés dîner après avoir fait une ovation debout à ce jeune dirigeant « passionné », « optimiste », qui leur a livré – longuement – la vision qu’ils attendaient, celle d’une globalisation à visage humain.
Ce n’est pas le hasard mais bien la volonté des organisateurs de ce Forum économique mondial de mettre l’UE en valeur qui a fait se succéder en séance plénière quatre chefs d’Etat et de gouvernement du Vieux Continent dans la seule journée de mercredi. S’il avait mis la Chine à l’honneur en 2017, le professeur Klaus Schwab, fondateur et grand ordonnateur du Forum, considérait que le moment était venu de donner un coup de pouce à une Europe qui a renoué avec la croissance économique et qui résiste tant bien que mal à la montée du populisme.
« Destin entre nos mains »
Comme dans les grands shows, le spectacle avait été prévu crescendo. Premier Européen à intervenir dans la matinée, le roi Felipe d’Espagne aurait pu se contenter d’un discours royal ; il a choisi, après avoir réitéré sa ligne de fermeté sur la crise catalane, de clore son discours par un vigoureux appel à l’approfondissement et à la refondation de l’UE. « Pour l’Espagne, a souligné le souverain, l’Europe n’est pas un projet extérieur ; c’est l’expression la plus complète de notre projet national. »
Par Sylvie Kauffmann (Davos, Suisse, envoyée spéciale)/lemonde.fr
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