Marie-France Monéger-Guyomarc'h, chef de la police des polices, a vivement mis en cause, dans L'Express, les médias qu'elle accuse de reprendre des qualifications qui n'existent pas en droit, et de discréditer ainsi les forces de l'ordre.
Marie-France Monéger-Guyomarc'h dirige l'équipe d'une vingtaine de personnes qui enquêtent sur les circonstances de l'arrestation de Théo Luhaka, le 2 février 2017, dans la Cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois. Pour la directrice de l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), le grand public ne peut pas comprendre le travail de la police et ne peut que s'indigner.
«Je comprends l'émoi de la population. Ce qui est gênant, ce sont toutes ces imprécisions proférées à longueur de journée dans les médias ou lors de certaines interventions», déplore-t-elle, dans une interview donnée à L'Express.
La patronne de l'IGPN dénonce également deux qualifications fautives que la presse véhicule, selon elle : «Quand j'entends dire, à tort, que notre rapport mentionne "un accident" ou un viol involontaire", les bras m'en tombent. Cela n'existe pas en droit», fait elle valoir, alors que de nombreux médias ont largement repris cette expression.
«Nous n'avons évidemment pas utilisé ces termes inadéquats, mais une qualification du code pénal qui s'appuie sur ce que nous avons constaté, vu et entendu», poursuit Marie-France Monéger-Guyomarc'h, avant de préciser : «Je signale à ce propos que le code de procédure pénale impose au service de police enquêteur de qualifier juridiquement les faits, ce que l'on nous a injustement reproché et qui a pourtant été largement diffusé.»
Marie-France Monéger-Guyomarc'h dirige l'équipe d'une vingtaine de personnes qui enquêtent sur les circonstances de l'arrestation de Théo Luhaka, le 2 février 2017, dans la Cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois. Pour la directrice de l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), le grand public ne peut pas comprendre le travail de la police et ne peut que s'indigner.
«Je comprends l'émoi de la population. Ce qui est gênant, ce sont toutes ces imprécisions proférées à longueur de journée dans les médias ou lors de certaines interventions», déplore-t-elle, dans une interview donnée à L'Express.
La patronne de l'IGPN dénonce également deux qualifications fautives que la presse véhicule, selon elle : «Quand j'entends dire, à tort, que notre rapport mentionne "un accident" ou un viol involontaire", les bras m'en tombent. Cela n'existe pas en droit», fait elle valoir, alors que de nombreux médias ont largement repris cette expression.
«Nous n'avons évidemment pas utilisé ces termes inadéquats, mais une qualification du code pénal qui s'appuie sur ce que nous avons constaté, vu et entendu», poursuit Marie-France Monéger-Guyomarc'h, avant de préciser : «Je signale à ce propos que le code de procédure pénale impose au service de police enquêteur de qualifier juridiquement les faits, ce que l'on nous a injustement reproché et qui a pourtant été largement diffusé.»
#Viol ou simple #accident ? Politiques et internautes se divisent sur l'arrestation de #Theo https://t.co/fVFnVBqJaZ pic.twitter.com/RbmV36Ms3R— RT France (@RTenfrancais) 10 février 2017
Blog Freedom1 via RT Fr
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