Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé vendredi à la reprise urgente des évacuations à Alep "en toute sécurité". Des milliers d'habitants seraient pris au piège dans ce bastion d'opposition au régime syrien.
"Alep est désormais synonyme d'enfer", a-t-il déclaré lors de sa dernière conférence de presse au siège de l'ONU avant de quitter ses fonctions fin décembre. "Les Nations unies mobilisent toutes les ressources et le personnel possibles et demandent aux parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre la reprise en toute sécurité de ce processus d'évacuation", a-t-il déclaré.
"L'ONU se tient prête à faire tout ce qu'il faut à tout moment pour secourir autant de personnes que possible", a-t-il souligné. Il a "déploré fortement" la suspension des évacuations "en raison des combats menés par des groupes armés syriens".
Il a cependant noté que "des milliers de gens" avaient pu quitter Alep-Est dont 194 blessés ou malades évacués vers des hôpitaux à Idleb, dans la région d'Alep ou en Turquie.
Une "faillite collective"
"Le carnage en Syrie laisse un trou béant dans la conscience mondiale", a-t-il déclaré en parlant de "faillite collective". Il a lancé un appel à "la compassion, ainsi qu'à la justice pour les crimes abominables dont nous avons été témoins".
"Alep est désormais synonyme d'enfer", a-t-il déclaré lors de sa dernière conférence de presse au siège de l'ONU avant de quitter ses fonctions fin décembre. "Les Nations unies mobilisent toutes les ressources et le personnel possibles et demandent aux parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre la reprise en toute sécurité de ce processus d'évacuation", a-t-il déclaré.
"L'ONU se tient prête à faire tout ce qu'il faut à tout moment pour secourir autant de personnes que possible", a-t-il souligné. Il a "déploré fortement" la suspension des évacuations "en raison des combats menés par des groupes armés syriens".
Il a cependant noté que "des milliers de gens" avaient pu quitter Alep-Est dont 194 blessés ou malades évacués vers des hôpitaux à Idleb, dans la région d'Alep ou en Turquie.
Une "faillite collective"
"Le carnage en Syrie laisse un trou béant dans la conscience mondiale", a-t-il déclaré en parlant de "faillite collective". Il a lancé un appel à "la compassion, ainsi qu'à la justice pour les crimes abominables dont nous avons été témoins".
Le régime syrien a suspendu vendredi l'évacuation de civils et d'insurgés de la ville ravagée d'Alep, faisant craindre une reprise des combats pour la conquête de la dernière poche rebelle. Des milliers d'habitants restent pris au piège (lire encadré).
Lancée jeudi, cette opération d'évacuation devait durer plusieurs jours. Une fois terminée, elle devait permettre au régime de proclamer la reprise totale de la deuxième ville de Syrie et d'enregistrer sa plus importante victoire dans le conflit qui dure depuis 2011.
Des dizaines de milliers de civils bloqués
Selon l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, il reste environ 40'000 civils dans le réduit rebelle et entre 1500 et 5000 combattants et leurs familles. Depuis jeudi, environ 8500 personnes, dont 3000 combattants, ont été évacuées vers des territoires sous contrôle rebelle, selon l'OSDH.
La représentante de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en Syrie, Elisabeth Hoff, a fait part de son inquiétude pour les civils toujours bloqués dans l'enclave rebelle. "Il y a encore un grand nombre de femmes et d'enfants de moins de cinq ans qui doivent sortir". Ces personnes doivent désormais retourner chez elles à cause de l'arrêt de l'opération.
Après un siège de plus de quatre mois, une offensive d'envergure et particulièrement destructrice lancée mi-novembre a permis à l'armée et à des milices alliées de reprendre plus de 90% des quartiers que les rebelles contrôlaient à Alep depuis 2012.
Blog Freedom1 via RTSInfo et AFP
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