Focus sur une jeune génération de réalisateurs souvent sélectionnés et primés dans des festivals internationaux, mais bridés par l'absence d'industrie cinématographique nationale.
Ils s'appellent Hassen Ferhani, Karim Moussaoui, Abdelghani Raoui, Nazim Djemai, Amal Kateb, Lamine Ammar-Khodja, Nabil Djedouani, Bahia Bencheikh El Fegoun, Meriem Achour Bouakkaz, Amin Sidi-Boumédine, Yacine Benelhadj, Yasmine Chouikh, etc. Ils ont moins de quarante ans et ont choisi de prendre la caméra pour conter des histoires. Après des années à se débattre pour réaliser quelques courts-métrages, leurs œuvres se retrouvent à l'affiche de rendez-vous cinématographiques, les poussant à poursuivre leur carrière de cinéaste. « J'ai commencé à écrire dans les années 1996-1997, mais ce n'est que dix ans plus tard que j'ai sorti mon premier film, le Quotidien des automates», raconte le réalisateur Abdelghani Raoui, 35 ans, dont le dernier film Exterminator, mi court-métrage, mi-clip, a été présenté pour la première fois lors des 13e Rencontres cinématographiques de Béjaïa organisées du 5 au 11 septembre.
Une machine à relancer..
« Même si l'industrie du cinéma n'existe pratiquement plus en Algérie, il y a une vitalité cinéphile incroyable car les Algériens voient beaucoup de films, notamment grâce à Internet », souligne Samir Ardjoum, critique de cinéma qui tient le blog « Chroniques algériennes » sur Libération . Pour cet observateur de longue date de la scène cinématographique nationale, s'il est encore trop tôt pour parler de « renouvellement du cinéma algérien », ces jeunes réalisateurs représentent bel et bien un changement avec leur « nouveau regard sur l'Algérie contemporaine ». « Leur cinéma est filmé à la première personne et tutoie le spectateur à la différence du "cinéma nationaliste" où le spectateur subit les choses », analyse Samir Ardjoum. Cependant, en l'absence d'un réseau de distribution effectif et efficace, les réalisateurs peinent à sortir leurs films, ralentissant l'élan de création. « Tant qu'il n'y aura pas d'industrie, la réalisation restera très compliquée », pointe le critique de cinéma. Jusqu'à présent, quelques festivals et formations, tel que l'Atelier de création documentaire Béjaïa Doc animée par la réalisatrice Habiba Djahnine de 2007 à 2013, entretiennent les braises d'une production cinématographique. Mais pour que le feu prenne, le chantier de la restructuration de la distribution doit commencer. Rapidement !
Ils s'appellent Hassen Ferhani, Karim Moussaoui, Abdelghani Raoui, Nazim Djemai, Amal Kateb, Lamine Ammar-Khodja, Nabil Djedouani, Bahia Bencheikh El Fegoun, Meriem Achour Bouakkaz, Amin Sidi-Boumédine, Yacine Benelhadj, Yasmine Chouikh, etc. Ils ont moins de quarante ans et ont choisi de prendre la caméra pour conter des histoires. Après des années à se débattre pour réaliser quelques courts-métrages, leurs œuvres se retrouvent à l'affiche de rendez-vous cinématographiques, les poussant à poursuivre leur carrière de cinéaste. « J'ai commencé à écrire dans les années 1996-1997, mais ce n'est que dix ans plus tard que j'ai sorti mon premier film, le Quotidien des automates», raconte le réalisateur Abdelghani Raoui, 35 ans, dont le dernier film Exterminator, mi court-métrage, mi-clip, a été présenté pour la première fois lors des 13e Rencontres cinématographiques de Béjaïa organisées du 5 au 11 septembre.
Une machine à relancer..
« Même si l'industrie du cinéma n'existe pratiquement plus en Algérie, il y a une vitalité cinéphile incroyable car les Algériens voient beaucoup de films, notamment grâce à Internet », souligne Samir Ardjoum, critique de cinéma qui tient le blog « Chroniques algériennes » sur Libération . Pour cet observateur de longue date de la scène cinématographique nationale, s'il est encore trop tôt pour parler de « renouvellement du cinéma algérien », ces jeunes réalisateurs représentent bel et bien un changement avec leur « nouveau regard sur l'Algérie contemporaine ». « Leur cinéma est filmé à la première personne et tutoie le spectateur à la différence du "cinéma nationaliste" où le spectateur subit les choses », analyse Samir Ardjoum. Cependant, en l'absence d'un réseau de distribution effectif et efficace, les réalisateurs peinent à sortir leurs films, ralentissant l'élan de création. « Tant qu'il n'y aura pas d'industrie, la réalisation restera très compliquée », pointe le critique de cinéma. Jusqu'à présent, quelques festivals et formations, tel que l'Atelier de création documentaire Béjaïa Doc animée par la réalisatrice Habiba Djahnine de 2007 à 2013, entretiennent les braises d'une production cinématographique. Mais pour que le feu prenne, le chantier de la restructuration de la distribution doit commencer. Rapidement !
Par Soraya Mehdi/Le point
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