Ce fut beaucoup plus dur et compliqué que prévu mais le Paris SG a fini par vaincre Auxerre, modeste équipe de 2e division, en finale de la Coupe de France (1-0) samedi, pour terminer sa saison en beauté, sur un quadruplé historique sur la scène nationale.
Durant plus d'une heure, Auxerre a fait plus que résister face à des stars parisiennes jouant à l'économie et la différence de budget abyssale entre les deux formations (480 millions d'euros pour Paris, à peine 13 millions pour Auxerre) a été difficilement perceptible sur le terrain. Mais le PSG a été plus fort que la fameuse "magie de la coupe" et les Bourguignons sont subitement rentrés dans le rang sur une tête d'Edinson Cavani (64e).
Paris n'a pas brillé et s'est contenté du minimum syndical. Mais l'essentiel était ailleurs pour le club de la capitale, entré dans les annales du football français au bout d'un exercice qui l'aura vu remporter tous les trophées en jeu sur le plan domestique (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue, Trophée des champions).
Cette razzia n'effacera pas le 3e échec d'affilée subi en quart de finale de Ligue des champions, le Graal du Qatar, devenu propriétaire du PSG en 2011. Mais les vedettes parisiennes auront au moins eu le mérite de tuer toute concurrence en France, avec comme épilogue le seul trophée qui manquait à QSI (Qatar Sports Investments) depuis son arrivée à la tête du club.
Avec cette 9e Coupe de France, le PSG n'est plus qu'à une unité du record de victoires, détenu par son vieil ennemi marseillais (10). Laurent Blanc peut également jubiler, lui qui a raflé 7 titres en deux ans sur le banc parisien.
Un rythme de sénateur
Tout le monde s'attendait à une raclée parisienne et à une avalanche de buts dès l'entame de la rencontre mais les premières minutes ont donné le ton de la soirée avec une AJA évoluant sans complexes et mordant dans le ballon, face à des joueurs de la capitale évoluant sur un rythme de sénateurs.
Il a fallu attendre la 17e minute pour voir la première fulgurance parisienne avec un gros rush de Lucas suivi d'un centre gâché par Cavani. Le bolide brésilien, préféré à Ezequiel Lavezzi en l'absence de Javier Pastore, suspendu, avait des jambes alors que Zlatan Ibrahimovic a eu du mal à faire la différence, perdant deux duels avec Donovan Leon, le portier bourguignon (31e, 36e).
Le poteau trouvé par Thiago Motta (39e) pouvait laisser penser à une finale galère pour Paris, ainsi que la tête de Cavani parfaitement captée par Leon (54e).
Mais le "matador" uruguayen a fini par trouver la faille et se muer en sauveur pour le PSG. Quelle revanche pour cet attaquant, critiqué une bonne partie de la saison avant de terminer l'exercice en trombe. Son avenir dans la capitale est encore incertain et un doute réel subsiste sur sa capacité à être un tueur sur la scène européenne, le véritable juge de paix pour les Parisiens et leurs actionnaires. Mais en France, il se balade. Comme le PSG.
Nasser Al-Khelaïfi s'est dit satisfait d'avoir marqué l'histoire du club parisien. Il se projette déjà sur la saison prochaine et vise encore la Ligue des Champions, avec Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic.
Le projet marche sur le plan national. La prochaine étape, c’est de basculer avec la Ligue des Champions?
C’est ça notre grand rêve. On y rêve tous les jours, tous les soirs. On travaille pour notre grand rêve en Ligue des Champions. On sait que ce n’est pas quelque chose de facile. Chelsea l’a gagnée après dix ans, on n’en est qu’à quatre ans maintenant. Je pense qu’on était mieux cette saison par rapport à la saison dernière. On a battu Chelsea avec des joueurs qui prennent confiance et de l’expérience aussi. On a de jeunes joueurs de 20 ou 21 ans qui vont rester une dizaine d’années avec nous, c’est magnifique pour eux. Le futur du club est aussi important.
« Dès demain (dimanche), on va travailler sur la saison prochaine »
Qu’est-ce qui manque pour passer cette étape ?
La chance ! On va en parler avec l’entraîneur mais la Ligue de Champions se joue sur des détails, les tirages au sort... Il nous faut un peu de chance car on avait cinq blessés face à Barcelone. On est tombés sur le grand FC Barcelone. Mais maintenant, on est vraiment contents. Dès demain (dimanche), on va travailler sur la saison prochaine. J’espère que le fair-play financier va être modifié car il est injuste. Je ne veux pas faire de scandale avec l’UEFA mais c’est impossible de continuer ainsi. Avec le fair-play, on ne peut pas améliorer l’équipe comme on le souhaiterait.
En parlant de la saison prochaine, quid d’Edinson Cavani ?
Cavani ? Comme je l’ai toujours dit, il peut rester avec nous. Il ne veut pas partir, il est vraiment très heureux ici. Cette saison, il a marqué 31 buts, c’est magnifique pour lui, pour le club et pour moi car j’ai toujours été derrière lui. Il est un grand talent, j’ai une grande confiance en lui. Il va rester au PSG.
Quid de Zlatan Ibrahimovic ?
Zlatan a encore un contrat d’un an avec nous, il va rester avec nous.
Durant plus d'une heure, Auxerre a fait plus que résister face à des stars parisiennes jouant à l'économie et la différence de budget abyssale entre les deux formations (480 millions d'euros pour Paris, à peine 13 millions pour Auxerre) a été difficilement perceptible sur le terrain. Mais le PSG a été plus fort que la fameuse "magie de la coupe" et les Bourguignons sont subitement rentrés dans le rang sur une tête d'Edinson Cavani (64e).
Paris n'a pas brillé et s'est contenté du minimum syndical. Mais l'essentiel était ailleurs pour le club de la capitale, entré dans les annales du football français au bout d'un exercice qui l'aura vu remporter tous les trophées en jeu sur le plan domestique (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue, Trophée des champions).
Cette razzia n'effacera pas le 3e échec d'affilée subi en quart de finale de Ligue des champions, le Graal du Qatar, devenu propriétaire du PSG en 2011. Mais les vedettes parisiennes auront au moins eu le mérite de tuer toute concurrence en France, avec comme épilogue le seul trophée qui manquait à QSI (Qatar Sports Investments) depuis son arrivée à la tête du club.
Avec cette 9e Coupe de France, le PSG n'est plus qu'à une unité du record de victoires, détenu par son vieil ennemi marseillais (10). Laurent Blanc peut également jubiler, lui qui a raflé 7 titres en deux ans sur le banc parisien.
Un rythme de sénateur
Tout le monde s'attendait à une raclée parisienne et à une avalanche de buts dès l'entame de la rencontre mais les premières minutes ont donné le ton de la soirée avec une AJA évoluant sans complexes et mordant dans le ballon, face à des joueurs de la capitale évoluant sur un rythme de sénateurs.
Il a fallu attendre la 17e minute pour voir la première fulgurance parisienne avec un gros rush de Lucas suivi d'un centre gâché par Cavani. Le bolide brésilien, préféré à Ezequiel Lavezzi en l'absence de Javier Pastore, suspendu, avait des jambes alors que Zlatan Ibrahimovic a eu du mal à faire la différence, perdant deux duels avec Donovan Leon, le portier bourguignon (31e, 36e).
Le poteau trouvé par Thiago Motta (39e) pouvait laisser penser à une finale galère pour Paris, ainsi que la tête de Cavani parfaitement captée par Leon (54e).
Mais le "matador" uruguayen a fini par trouver la faille et se muer en sauveur pour le PSG. Quelle revanche pour cet attaquant, critiqué une bonne partie de la saison avant de terminer l'exercice en trombe. Son avenir dans la capitale est encore incertain et un doute réel subsiste sur sa capacité à être un tueur sur la scène européenne, le véritable juge de paix pour les Parisiens et leurs actionnaires. Mais en France, il se balade. Comme le PSG.
Nasser Al-Khelaïfi s'est dit satisfait d'avoir marqué l'histoire du club parisien. Il se projette déjà sur la saison prochaine et vise encore la Ligue des Champions, avec Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimovic.
Le projet marche sur le plan national. La prochaine étape, c’est de basculer avec la Ligue des Champions?
C’est ça notre grand rêve. On y rêve tous les jours, tous les soirs. On travaille pour notre grand rêve en Ligue des Champions. On sait que ce n’est pas quelque chose de facile. Chelsea l’a gagnée après dix ans, on n’en est qu’à quatre ans maintenant. Je pense qu’on était mieux cette saison par rapport à la saison dernière. On a battu Chelsea avec des joueurs qui prennent confiance et de l’expérience aussi. On a de jeunes joueurs de 20 ou 21 ans qui vont rester une dizaine d’années avec nous, c’est magnifique pour eux. Le futur du club est aussi important.
« Dès demain (dimanche), on va travailler sur la saison prochaine »
Qu’est-ce qui manque pour passer cette étape ?
La chance ! On va en parler avec l’entraîneur mais la Ligue de Champions se joue sur des détails, les tirages au sort... Il nous faut un peu de chance car on avait cinq blessés face à Barcelone. On est tombés sur le grand FC Barcelone. Mais maintenant, on est vraiment contents. Dès demain (dimanche), on va travailler sur la saison prochaine. J’espère que le fair-play financier va être modifié car il est injuste. Je ne veux pas faire de scandale avec l’UEFA mais c’est impossible de continuer ainsi. Avec le fair-play, on ne peut pas améliorer l’équipe comme on le souhaiterait.
En parlant de la saison prochaine, quid d’Edinson Cavani ?
Cavani ? Comme je l’ai toujours dit, il peut rester avec nous. Il ne veut pas partir, il est vraiment très heureux ici. Cette saison, il a marqué 31 buts, c’est magnifique pour lui, pour le club et pour moi car j’ai toujours été derrière lui. Il est un grand talent, j’ai une grande confiance en lui. Il va rester au PSG.
Quid de Zlatan Ibrahimovic ?
Zlatan a encore un contrat d’un an avec nous, il va rester avec nous.
Freedom1/football365/AFP
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