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Musique andalouse à Montréal : Une nouba sur le Saint Laurent

A des milliers de kilomètres de la mythique Andalousie et du Maghreb qui l’ont vue naître et grandir, la musique andalouse se savoure et se transmet aussi de nos jours de ce côté de l’Atlantique.
Les Montréalais d’origine maghrébine et autres sont invités par Les Amis de la musique andalouse de Montréal (AMAM) à un concert auquel les organisateurs ont donné le nom de Rabii Al Andalouss. Un printemps andalou sur le Saint-Laurent, le fleuve qui étreint et porte l’île de Montréal. Une façon belle manière d’accueillir l’arrivée du printemps après un long et rude hiver.
L’association AMAM fondée il y a sept ans par un groupe d’amoureux de cette musique dont le chef d’orchestre Salim Bouzidi, se démarque par sa « pérennité » et sa constance dans une ville, Montréal, qui voit naître et disparaître des regroupements aussitôt annoncés.
 « A la différence des autres groupes qui commencent gros et perdent des musiciens en cours de route, AMAM a commencé petit,  a grandi au cours du temps autour d’un noyau. De plus en plus de monde vient s’y greffer », expliquait la semaine dernière sur les ondes de Radio Centre-Ville, Montréal Labess, Hadjer Kebache, la manager de la formation.
Transmission. Depuis janvier dernier, deux ateliers forment les enfants aux bases de la musique andalouse. Une « école » lancée à la demande des parents qui ont EU la chance d’assister aux concerts d’AMAM ces dernières années.  « Ca permet aux enfants de renouer avec leurs racines », ajoute Salim Bouzidi.
L’occasion sera donnée ce samedi à ces enfants de montrer ce qu’ils ont appris ces dernières semaines. Ils feront la première partie du concert ! D’ailleurs, exceptionnellement, les  mélomanes et autres amoureux de noubas pourront être accompagnés de leurs enfants qui auront l’occasion de voir ce qu’ont accompli les petits musiciens d’AMAM.
Pour ce Rabii Al Andalouss, le printemps andalou, « 30 musiciens seront sur scène », ajoute le chef d’orchestre.
 « Nous avons opté pour un programme libre. Nous avons défragmenté le répertoire conservateur en une sorte de nouba en fragments », explique Salim Bouzidi, le maestro très couru à Montréal -  un incontournable, aussi, des concerts des chanteurs algériens qui viennent se produire au Canada.

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