Gros, fins, des tuyaux gris partout. Des cuves, des vannes, des câbles, et deux cylindres remplis d’un fluide vert où filent des bulles. Tout autour, des parois en plastique transparent. Les traversent des hommes habillés en bleu de pied en cap. Un décor presque de science-fiction pour une vision nommée « Melissa » : celle d’un système « en boucle fermée » servant à générer eau, oxygène et nourriture tout en recyclant le CO2 et les déchets produits par l’équipage d’un potentiel vaisseau spatial en route vers Mars !
Dans ces laboratoires de l’Université autonome de Barcelone (UAB), voilà vingt ans que les chercheurs mettent au point ce qui deviendrait le système de survie idéal pour les périples interplanétaires. A partir du 13 mai, cette expérience unique au monde entrera dans sa phase concrète : des êtres vivants (à quatre pattes) seront introduits dans cet « écosystème clos artificiel » pour le mettre à l’épreuve.
« L’idée est d’imaginer un aller-retour vers la Planète rouge de 1 000 jours », dit Christophe Lasseur, de l’Agence spatiale européenne (ESA), responsable de l’expérience Melissa (pour Micro-Ecological Life Support System Alternative). « Chacun des six membres d’équipage consomme au quotidien 1 kg de vivres, 1 kg d’oxygène et 3 kg d’eau. Au total, cela ferait 30 tonnes à transporter. Sans parler de l’eau d’hygiène. C’est considérable ! Il s’agit donc de recycler les déchets pour réduire la masse embarquée au décollage. »
Expérience grandeur nature
Plus facile à dire qu’à réaliser. D’abord, le fonctionnement d’un écosystème...
Dans ces laboratoires de l’Université autonome de Barcelone (UAB), voilà vingt ans que les chercheurs mettent au point ce qui deviendrait le système de survie idéal pour les périples interplanétaires. A partir du 13 mai, cette expérience unique au monde entrera dans sa phase concrète : des êtres vivants (à quatre pattes) seront introduits dans cet « écosystème clos artificiel » pour le mettre à l’épreuve.
« L’idée est d’imaginer un aller-retour vers la Planète rouge de 1 000 jours », dit Christophe Lasseur, de l’Agence spatiale européenne (ESA), responsable de l’expérience Melissa (pour Micro-Ecological Life Support System Alternative). « Chacun des six membres d’équipage consomme au quotidien 1 kg de vivres, 1 kg d’oxygène et 3 kg d’eau. Au total, cela ferait 30 tonnes à transporter. Sans parler de l’eau d’hygiène. C’est considérable ! Il s’agit donc de recycler les déchets pour réduire la masse embarquée au décollage. »
Expérience grandeur nature
Plus facile à dire qu’à réaliser. D’abord, le fonctionnement d’un écosystème...
Par Olivier Dessibourg
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