Couronnée championne d'Italie dès samedi, après sa victoire chez la Sampdoria Gênes (1-0), la Juventus Turin peut rêver d'un triplé inédit, avec déjà une demi-finale de Ligue des champions à venir contre le Real Madrid.
Et de quatre! La Juve domine la Serie A au point de décrocher son quatrième «scudetto» d'affilée quatre journées avant la fin. Avec un 31e titre, elle surclasse l'AC Milan et l'Inter, qui en comptent 18 chacun.
Avec 17 points d'avance sur la Lazio Rome, la Juve a écrasé la concurrence. Si elle ne battra pas le record de 102 points établi l'an dernier par l'équipe d'Antonio Conte, la «Vieille Dame» guidée par Massimiliano Allegri n'a plus aucun rival depuis le mois de janvier. La Roma, qui lui avait donné du fil à retordre la saison passée, ne suivait plus. La Roma doit désormais se battre pour reprendre la deuxième place, directement qualificative pour la Ligue des champions, à sa grande rivale la Lazio, qui compte un point d'avance. Tout pourrait bien se décider à l'avant-dernière journée, le 24 mai, lors du derby de la capitale.
La Lazio a brillé en 2015, avec notamment une série de huit victoires d'affilée, mais elle est partie de trop loin pour pouvoir inquiéter la Vieille Dame.
La couronne ajustée sur sa tête, la Juve peut désormais se consacrer entièrement à son grand défi, son retour dans le dernier carré de la Ligue des champions, après douze ans d'absence, et un duel avec le tenant du titre. Ce titre est aussi un grand succès pour Allegri, arrivé l'été dernier dans la défiance et les regrets laissés par le départ de son prédécesseur, Antonio Conte. Fin tacticien et diplomate, le «condottiere» s'est fait adopter en reprenant d'abord le système en 3-5-2 de Conte, cher aux joueurs, avant d'évoluer petit à petit vers son football à lui, en 4-4-2.
Il n'hésite d'ailleurs pas à ressortir la défense à trois quand le besoin s'en fait sentir. Pour ce match décisif contre la «Samp», Allegri n'a pas ménagé Carlos Tevez, son meilleur joueur en l'absence de Paul Pogba, blessé depuis un mois et demi. Titulaire contre la Sampdoria, l'Argentin sera l'arme offensive principale des «Bianconeri» contre le Real.
Échaudé par la rotation d'effectif désastreuse à Parme (1-0), Allegri n'opère que de petites retouches depuis trois semaines. Contre la Samp, il a laissé au repos Giorgio Chiellini et Andrea Pirlo, Patrice Evra était lui suspendu pour accumulation de cartons jaunes.
Pour étendre sa domination italienne à l'Europe, la Juve a dans l'immédiat cette demi-finale prestigieuse contre le Real, mais elle ne part pas favorite, même si Allegri rappellent qu'«ils jouent à onze aussi».
L'excellent parcours de cette saison est le fruit du mérite, mais aussi d'un tirage au sort clément, qui lui a opposé un Borussia Dortmund (2-1/3-0) à côté de ses crampons en 8e de finale et l'équipe la moins redoutable du plateau des quarts, Monaco, battu péniblement (1-0/0-0) au bout de deux matches défensifs qui ont aussi basculé sur des histoires de penalties sifflé ou non sifflé.
Pour revenir plus régulièrement en demies, la Juve devra se renforcer, mais elle n'a pas les moyens des habitués du dernier carré. La probable vente de Paul Pogba, qui pourrait friser la centaine de millions d'euros, permettrait d'attirer quelques gros calibres moins bien dans leur club, comme Edinson Cavani (Paris SG) ou Radamel Falcao (Manchester United).
En attendant, la Juve vit à fond sa saison, déjà très réussie, et rêve d'avoir des problèmes de calendrier avec sa Ligue: la veille de sa finale de Coupe d'Italie, contre la Lazio, le 7 juin, est programmée la finale de Ligue des champions à Berlin...
Avec 17 points d'avance sur la Lazio Rome, la Juve a écrasé la concurrence. Si elle ne battra pas le record de 102 points établi l'an dernier par l'équipe d'Antonio Conte, la «Vieille Dame» guidée par Massimiliano Allegri n'a plus aucun rival depuis le mois de janvier. La Roma, qui lui avait donné du fil à retordre la saison passée, ne suivait plus. La Roma doit désormais se battre pour reprendre la deuxième place, directement qualificative pour la Ligue des champions, à sa grande rivale la Lazio, qui compte un point d'avance. Tout pourrait bien se décider à l'avant-dernière journée, le 24 mai, lors du derby de la capitale.
La Lazio a brillé en 2015, avec notamment une série de huit victoires d'affilée, mais elle est partie de trop loin pour pouvoir inquiéter la Vieille Dame.
La couronne ajustée sur sa tête, la Juve peut désormais se consacrer entièrement à son grand défi, son retour dans le dernier carré de la Ligue des champions, après douze ans d'absence, et un duel avec le tenant du titre. Ce titre est aussi un grand succès pour Allegri, arrivé l'été dernier dans la défiance et les regrets laissés par le départ de son prédécesseur, Antonio Conte. Fin tacticien et diplomate, le «condottiere» s'est fait adopter en reprenant d'abord le système en 3-5-2 de Conte, cher aux joueurs, avant d'évoluer petit à petit vers son football à lui, en 4-4-2.
Il n'hésite d'ailleurs pas à ressortir la défense à trois quand le besoin s'en fait sentir. Pour ce match décisif contre la «Samp», Allegri n'a pas ménagé Carlos Tevez, son meilleur joueur en l'absence de Paul Pogba, blessé depuis un mois et demi. Titulaire contre la Sampdoria, l'Argentin sera l'arme offensive principale des «Bianconeri» contre le Real.
Échaudé par la rotation d'effectif désastreuse à Parme (1-0), Allegri n'opère que de petites retouches depuis trois semaines. Contre la Samp, il a laissé au repos Giorgio Chiellini et Andrea Pirlo, Patrice Evra était lui suspendu pour accumulation de cartons jaunes.
Pour étendre sa domination italienne à l'Europe, la Juve a dans l'immédiat cette demi-finale prestigieuse contre le Real, mais elle ne part pas favorite, même si Allegri rappellent qu'«ils jouent à onze aussi».
L'excellent parcours de cette saison est le fruit du mérite, mais aussi d'un tirage au sort clément, qui lui a opposé un Borussia Dortmund (2-1/3-0) à côté de ses crampons en 8e de finale et l'équipe la moins redoutable du plateau des quarts, Monaco, battu péniblement (1-0/0-0) au bout de deux matches défensifs qui ont aussi basculé sur des histoires de penalties sifflé ou non sifflé.
Pour revenir plus régulièrement en demies, la Juve devra se renforcer, mais elle n'a pas les moyens des habitués du dernier carré. La probable vente de Paul Pogba, qui pourrait friser la centaine de millions d'euros, permettrait d'attirer quelques gros calibres moins bien dans leur club, comme Edinson Cavani (Paris SG) ou Radamel Falcao (Manchester United).
En attendant, la Juve vit à fond sa saison, déjà très réussie, et rêve d'avoir des problèmes de calendrier avec sa Ligue: la veille de sa finale de Coupe d'Italie, contre la Lazio, le 7 juin, est programmée la finale de Ligue des champions à Berlin...
Freedom1/AFP/Le Matin
0 comments :
Enregistrer un commentaire
التعليق على هذا المقال