Au Maroc, le débat sur l’avortement est loin d’être clos. Le camp moderniste réagit aux recommandations soumises au roi Mohammed VI, légalisant les interruptions de grossesses dans trois cas seulement. Bayt Al Hikma estime que lesdites propositions ne vont pas contribuer à diminuer le recours à l’avortement clandestin.
Le tissu associatif moderniste commence à exprimer sa déception des résultats des consultations sur l’avortement. Bayt Al Hikma compte mener la fronde. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'ONG estime « insuffisantes » les propositions de légaliser les interruptions de grossesses dans seulement trois cas. Elles « n’apportent aucune solution, ni alternative au nombre exorbitants d’avortement pratiqués quotidiennement ». L’association assure que ses propositions, remises au président du CNDH,« n’ont pas été prise en compte».
Bayt Al Hikma (Maison de la sagesse) précise que les recommandations, présentées le 15 mai au roi Mohammed VI, ont complètement ignoré le sort des femmes qui faute de moyens continueront à recourir à l’avortement clandestin. Pour l’ONG, cela relève d’ « une extrême cruauté ».
Accorder à la femme le droit de disposer de son corps
Résolument laïque, BAH se prononce pour le droit d’accorder aux femmes de disposer librement de leurs corps "en ayant recours à l’IGV (...) dans un délai de 120 jours de grossesse". Plaidant la cause des femmes, l'association s’inscrit en faux contre les appels criminalisant les IGV « au nom d’une idéologie obscurantiste » qui « continue de traiter les femmes au Maroc comme des mineures ».
Bayt Al Hikma constate que les trois propositions de la commission n’ont pas tenu compte des engagements internationaux du Maroc, bien que la constitution du 1er juillet 2011 ait appelé à les respecter. Et de conclure que les maigres résultats des consultations sur cette question ne sauront mettre un terme à la pratique de l’avortement clandestin.
Même son de cloche auprès de Fouzia Assouli, la présidente de la Fédération de la ligue démocratique des droits des femmes. Sur sa page Facebook, elle se dit ne pas avoir été surprise des conclusions, rappelant au passage les positions hostiles aux interruptions volontaires de grossesses de Mustapha Ramid, ministre de la Justice, de Ahmed Taoufiq, aux Affaires islamiques et du Conseil supérieurs des oulémas.
Le tissu associatif moderniste commence à exprimer sa déception des résultats des consultations sur l’avortement. Bayt Al Hikma compte mener la fronde. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'ONG estime « insuffisantes » les propositions de légaliser les interruptions de grossesses dans seulement trois cas. Elles « n’apportent aucune solution, ni alternative au nombre exorbitants d’avortement pratiqués quotidiennement ». L’association assure que ses propositions, remises au président du CNDH,« n’ont pas été prise en compte».
Bayt Al Hikma (Maison de la sagesse) précise que les recommandations, présentées le 15 mai au roi Mohammed VI, ont complètement ignoré le sort des femmes qui faute de moyens continueront à recourir à l’avortement clandestin. Pour l’ONG, cela relève d’ « une extrême cruauté ».
Accorder à la femme le droit de disposer de son corps
Résolument laïque, BAH se prononce pour le droit d’accorder aux femmes de disposer librement de leurs corps "en ayant recours à l’IGV (...) dans un délai de 120 jours de grossesse". Plaidant la cause des femmes, l'association s’inscrit en faux contre les appels criminalisant les IGV « au nom d’une idéologie obscurantiste » qui « continue de traiter les femmes au Maroc comme des mineures ».
Bayt Al Hikma constate que les trois propositions de la commission n’ont pas tenu compte des engagements internationaux du Maroc, bien que la constitution du 1er juillet 2011 ait appelé à les respecter. Et de conclure que les maigres résultats des consultations sur cette question ne sauront mettre un terme à la pratique de l’avortement clandestin.
Même son de cloche auprès de Fouzia Assouli, la présidente de la Fédération de la ligue démocratique des droits des femmes. Sur sa page Facebook, elle se dit ne pas avoir été surprise des conclusions, rappelant au passage les positions hostiles aux interruptions volontaires de grossesses de Mustapha Ramid, ministre de la Justice, de Ahmed Taoufiq, aux Affaires islamiques et du Conseil supérieurs des oulémas.
Par Mohammed Jaabouk/yabiladi.com
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