Une nouvelle étude conforte l'idée "populaire" que le satellite de la Terre aurait une influence sur notre sommeil. Au fait, avez-vous bien dormi cette nuit ?
La question n'est peut-être pas définitivement tranchée, mais les indices s'accumulent. La lune aurait bel et bien une influence sur la qualité de notre sommeil. C'est du moins ce que tend à confirmer une nouvelle étude publiée récemment dans la revue scientifique spécialisée Sleep Medecine. Pour tenter de faire la lumière sur ce qui a longtemps fait figure de légende populaire, des chercheurs de l'université Semmelweis de Budapest en Hongrie, emmenés par la psychiatre Márta Novák, spécialiste du sommeil, ont réutilisé des données collectées auprès de 319 personnes ayant participé à différentes études non centrées sur les effets de la lune.
Dans tous les cas, un questionnaire avait été administré et la polysomnographie, une technique consistant à suivre durant la nuit plusieurs variables physiologiques permettant de caractériser le sommeil des patients, tel que leur rythme cardiaque et respiratoire ou encore l'activité de leur cerveau et de leurs muscles, avait été utilisée. Des enregistrements précisément datés que les chercheurs ont ensuite pu confronter au calendrier lunaire.
Un mystère demeure...
Résultats ? Sur les 47 nuits enregistrées un soir de pleine lune, les participants ont présenté un taux de sommeil profond plus faible (6 contre 11 %), un taux de sommeil paradoxal (celui où l'activité cérébrale est plus intense et qui s'accompagne de mouvements oculaires rapides) plus bas (10 contre 14 %) et, en revanche, un taux d'éveil sensiblement plus élevé (29 contre 20 % environ). Les nuits de pleine lune coïncident donc bien avec un sommeil de moindre qualité.
Reste une question à laquelle les scientifiques ne répondent pas : pourquoi la pleine lune nuirait-elle à notre sommeil ? Modification de champ électromagnétique, variation de l'attraction gravitationnelle exercée par le satellite (phénomène à l'origine des marées) ou existence d'un rythme biologique "circalunaire" influant sur la production d'hormones telles que la mélatonine (comme il existe un rythme biologique circadien lié à l'alternance entre le jour et la nuit) font partie des hypothèses qui demandent à être explorées...
La dernière pleine lune a eu lieu dans la nuit du 4 au 5 janvier. La prochaine se produira dans la nuit du 3 au 4 février 2015.
La question n'est peut-être pas définitivement tranchée, mais les indices s'accumulent. La lune aurait bel et bien une influence sur la qualité de notre sommeil. C'est du moins ce que tend à confirmer une nouvelle étude publiée récemment dans la revue scientifique spécialisée Sleep Medecine. Pour tenter de faire la lumière sur ce qui a longtemps fait figure de légende populaire, des chercheurs de l'université Semmelweis de Budapest en Hongrie, emmenés par la psychiatre Márta Novák, spécialiste du sommeil, ont réutilisé des données collectées auprès de 319 personnes ayant participé à différentes études non centrées sur les effets de la lune.
Dans tous les cas, un questionnaire avait été administré et la polysomnographie, une technique consistant à suivre durant la nuit plusieurs variables physiologiques permettant de caractériser le sommeil des patients, tel que leur rythme cardiaque et respiratoire ou encore l'activité de leur cerveau et de leurs muscles, avait été utilisée. Des enregistrements précisément datés que les chercheurs ont ensuite pu confronter au calendrier lunaire.
Un mystère demeure...
Résultats ? Sur les 47 nuits enregistrées un soir de pleine lune, les participants ont présenté un taux de sommeil profond plus faible (6 contre 11 %), un taux de sommeil paradoxal (celui où l'activité cérébrale est plus intense et qui s'accompagne de mouvements oculaires rapides) plus bas (10 contre 14 %) et, en revanche, un taux d'éveil sensiblement plus élevé (29 contre 20 % environ). Les nuits de pleine lune coïncident donc bien avec un sommeil de moindre qualité.
Reste une question à laquelle les scientifiques ne répondent pas : pourquoi la pleine lune nuirait-elle à notre sommeil ? Modification de champ électromagnétique, variation de l'attraction gravitationnelle exercée par le satellite (phénomène à l'origine des marées) ou existence d'un rythme biologique "circalunaire" influant sur la production d'hormones telles que la mélatonine (comme il existe un rythme biologique circadien lié à l'alternance entre le jour et la nuit) font partie des hypothèses qui demandent à être explorées...
La dernière pleine lune a eu lieu dans la nuit du 4 au 5 janvier. La prochaine se produira dans la nuit du 3 au 4 février 2015.
Par Chloé Durand-Parenti
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