Le film "Exodus : Gods and Kings", qui raconte l’histoire de Moïse, a été déprogrammé à la dernière minute au Maroc. La polémique enfle en l'absence d'une justification officielle.
La direction du CCM"Centre cinématographique marocain", a promis de sortir un communiqué sur cette interdiction. "Mais nous attendons toujours !", souligne Hassan Belcady. En réalité, les autorités cinématographiques marocaines sont dans l'embarras car le film a déjà reçu un visa d'exploitation, signifiant l'autorisation de sa projection en salle (Visa numéro 132/2014). Toute interdiction formalisée par un communiqué signifierait une réelle marche en arrière et susciterait l'incompréhension.
Le CCM semble avoir été pris de court par la polémique d'ordre religieux déclenchée par le film dans les pays arabes - il a déjà été interdit en Égypte, selon la BBC – et précisément par la remise en cause du miracle de Moïse qui a séparé la mer rouge en deux avec son bâton. Le réalisateur a souhaité interpréter cette scène comme un phénomène naturel et non comme un miracle divin. À cela pourrait s'ajouter, la représentation des prophètes qui n'est pas vraiment tolérée dans les pays arabes.
Cette censure pourrait porter atteinte aux efforts du Maroc pour attirer les équipes de tournage des blockbusters.
Dans les salles obscures pour Noël, la fresque biblique "Exodus: Gods and Kings", la traversée introspective "Fidelio, l'Odyssée d'Alice" et le dur chemin vers l'excellence musicale dans "Whiplash".
L'Exode, passage de la Bible où Moïse défie son "frère" Ramsès et fuit l'Egypte à la tête de 600'000 escalves, échappant ainsi au terrible cycle des dix plaies, a été maintes fois adapté au cinéma. Pour Noël, le réalisateur Ridley Scott en offre une nouvelle vision avec "Exodus: Gods and Kings".
Christian Bale incarne le chef des Hébreux face à Joel Edgerton en pharaon inflexible, dans une lutte épique aux effets spéciaux spectaculaires.
La bande-annonce du péplum inspiré de l'Ancien Testament annonce la couleur: combats à l'épée, tempêtes de sable et scènes apocalyptiques.
Ridley Scott fidèle aux épopées historiques
"Exodus: Gods and Kings" a été tourné entre le Mexique et l'Andalousie et a requis la participation d'environ 4000 figurants pour représenter la périlleuse fuite des Hébreux.
Anecdote savoureuse, avant d'obtenir le rôle de Moïse, Christian Bale a dû refuser de jouer une autre figure biblique, le "Noé" de Darren Aronofsky, pour des raisons d'agenda.
Avec "Exodus: Gods and Kings", Ridley Scott en revient aux épopées historiques. Les studios Twentieth Century Fox ont déjà annoncé que le réalisateur de "Gladiator" planchait sur une adaptation de "David et Goliath".
Odyssée amoureuse à bord du "Fidelio"
Alice (Ariane Labed), 30 ans, embarque comme mécanicienne sur un cargo, le Fidelio, où elle remplace un marin qui vient de mourir. Seule femme à bord, elle doit aussi composer avec la présence de Gaël (Melvil Poupaud), le commandant du navire et son premier amour.
"Fidelio, l'Odyssée d'Alice" de Lucie Borleteau narre le voyage d'une femme ballottée entre son fiancé resté sur la terre ferme et les fantômes du passé.
Lorsqu'elle trouve le carnet de notes de son prédécesseur décédé, où sont consignés problèmes mécaniques, conquêtes et amours déçus, elle tire un parallèle avec sa propre traversée.
Un premier long-métrage au réalisme soigné
"Fidelio, l'Odyssée l'Alice" est le premier long-métrage de Lucie Borteleau, qui s'est inspirée de l'entrée de l'une de ses amies à l'école de la Marine Marchande pour écrire le scénario.
Par souci de réalisme, le film n'a pas été tourné en studio mais sur un véritable cargo de l'âge du Fidelio (20 à 30 ans), en pleine mer.
La réalisatrice souhaitait d'abord réaliser un documentaire. Puis, en rencontrant des marins qui lui ont parlé de leur quotidien, notamment les difficultés à concilier les voyages avec une vie amoureuse, elle a choisi de le raconter à travers une fiction.
Whiplash: la rigueur du musicien
Andrew (Miles Teller), 19 ans, personnage central de "Whiplash", le deuxième long-métrage de Damien Chazelle, est un batteur de grand talent. Son objectif ? Intégrer l'orchestre de l'intraitable Terence Fletcher (J.K Simmons), une référence en la matière.
Malgré la rude concurrence du conservatoire de Manhattan, l'acharnement du jeune homme paie et il est repéré par le féroce professeur. Commence alors un véritable combat vers l'excellence.
Damien Chazelle retranscrit dans son film sa propre expérience de batteur et la rigueur du conservatoire de jazz où il a passé quatre ans.
La direction du CCM"Centre cinématographique marocain", a promis de sortir un communiqué sur cette interdiction. "Mais nous attendons toujours !", souligne Hassan Belcady. En réalité, les autorités cinématographiques marocaines sont dans l'embarras car le film a déjà reçu un visa d'exploitation, signifiant l'autorisation de sa projection en salle (Visa numéro 132/2014). Toute interdiction formalisée par un communiqué signifierait une réelle marche en arrière et susciterait l'incompréhension.
Le CCM semble avoir été pris de court par la polémique d'ordre religieux déclenchée par le film dans les pays arabes - il a déjà été interdit en Égypte, selon la BBC – et précisément par la remise en cause du miracle de Moïse qui a séparé la mer rouge en deux avec son bâton. Le réalisateur a souhaité interpréter cette scène comme un phénomène naturel et non comme un miracle divin. À cela pourrait s'ajouter, la représentation des prophètes qui n'est pas vraiment tolérée dans les pays arabes.
Cette censure pourrait porter atteinte aux efforts du Maroc pour attirer les équipes de tournage des blockbusters.
Dans les salles obscures pour Noël, la fresque biblique "Exodus: Gods and Kings", la traversée introspective "Fidelio, l'Odyssée d'Alice" et le dur chemin vers l'excellence musicale dans "Whiplash".
L'Exode, passage de la Bible où Moïse défie son "frère" Ramsès et fuit l'Egypte à la tête de 600'000 escalves, échappant ainsi au terrible cycle des dix plaies, a été maintes fois adapté au cinéma. Pour Noël, le réalisateur Ridley Scott en offre une nouvelle vision avec "Exodus: Gods and Kings".
Christian Bale incarne le chef des Hébreux face à Joel Edgerton en pharaon inflexible, dans une lutte épique aux effets spéciaux spectaculaires.
La bande-annonce du péplum inspiré de l'Ancien Testament annonce la couleur: combats à l'épée, tempêtes de sable et scènes apocalyptiques.
Ridley Scott fidèle aux épopées historiques
"Exodus: Gods and Kings" a été tourné entre le Mexique et l'Andalousie et a requis la participation d'environ 4000 figurants pour représenter la périlleuse fuite des Hébreux.
Anecdote savoureuse, avant d'obtenir le rôle de Moïse, Christian Bale a dû refuser de jouer une autre figure biblique, le "Noé" de Darren Aronofsky, pour des raisons d'agenda.
Avec "Exodus: Gods and Kings", Ridley Scott en revient aux épopées historiques. Les studios Twentieth Century Fox ont déjà annoncé que le réalisateur de "Gladiator" planchait sur une adaptation de "David et Goliath".
Alice (Ariane Labed), 30 ans, embarque comme mécanicienne sur un cargo, le Fidelio, où elle remplace un marin qui vient de mourir. Seule femme à bord, elle doit aussi composer avec la présence de Gaël (Melvil Poupaud), le commandant du navire et son premier amour.
"Fidelio, l'Odyssée d'Alice" de Lucie Borleteau narre le voyage d'une femme ballottée entre son fiancé resté sur la terre ferme et les fantômes du passé.
Lorsqu'elle trouve le carnet de notes de son prédécesseur décédé, où sont consignés problèmes mécaniques, conquêtes et amours déçus, elle tire un parallèle avec sa propre traversée.
Un premier long-métrage au réalisme soigné
"Fidelio, l'Odyssée l'Alice" est le premier long-métrage de Lucie Borteleau, qui s'est inspirée de l'entrée de l'une de ses amies à l'école de la Marine Marchande pour écrire le scénario.
Par souci de réalisme, le film n'a pas été tourné en studio mais sur un véritable cargo de l'âge du Fidelio (20 à 30 ans), en pleine mer.
La réalisatrice souhaitait d'abord réaliser un documentaire. Puis, en rencontrant des marins qui lui ont parlé de leur quotidien, notamment les difficultés à concilier les voyages avec une vie amoureuse, elle a choisi de le raconter à travers une fiction.
Whiplash: la rigueur du musicien
Andrew (Miles Teller), 19 ans, personnage central de "Whiplash", le deuxième long-métrage de Damien Chazelle, est un batteur de grand talent. Son objectif ? Intégrer l'orchestre de l'intraitable Terence Fletcher (J.K Simmons), une référence en la matière.
Malgré la rude concurrence du conservatoire de Manhattan, l'acharnement du jeune homme paie et il est repéré par le féroce professeur. Commence alors un véritable combat vers l'excellence.
Damien Chazelle retranscrit dans son film sa propre expérience de batteur et la rigueur du conservatoire de jazz où il a passé quatre ans.
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