En accordant à Nidaa Tounès la première place à l’Assemblée du peuple, l’électeur tunisien a voulu exprimer son insatisatisfaction du bilan politique, économique et social du gouvernement de la Troïka et sa peur de voir revenir sur les devants de la scène ceux, sous le règne desquels, la violence et le terrorisme sont devenus monnaie courante.
Mais le vote pour Nidaa Tounès a exprimé surtout la confiance des Tunisiens dans un parti politique réunissant en son sein, ou bénéficiant du soutien, des meilleures compétences politiques, économiques et intellectuelles du pays. Ce message positif exprime aussi la sympathie des électeurs pour le fondateur de ce parti, sans la magie duquel les possibilités politiques et démocratiques de l’alternance n’auraient pas été réunies en si peu de temps.
Il faut rappeler que M. Caïd Essebsi n’a pas arrêté, par ses déclarations et ses actes, de rassurer les Tunisiens sur sa volonté de rassembler les Tunisiens dans leur diversité, de garantir notre sécurité intérieure et extérieure ; nous n’avons aucune raison de ne pas lui faire confiance. L’attachement de l’homme à la démocratie et son exercice n’est plus à démontrer. N’a-t-il pas transmis, dans les délais, le pouvoir aux vainqueurs des élections de 2011, lors d’une cérémonie digne des plus anciennes démocraties du monde. Pourtant, cette cérémonie se déroulait à un moment de l’histoire de la Tunisie caractérisé par une grande fluidité et où tous les coups étaient permis.
Aujourd’hui, nous nous préparons à élire un président de la République. Le bon déroulement des élections va clore une transition qui a trop duré et permettra une meilleure vision de l’avenir. Pour engager une dynamique gagnante, il est important que les deux pôles de l’exécutif, à savoir le chef de l’Etat et le chef du Gouvernement fonctionnent en harmonie. L’unité de la décision politique est d’autant plus nécessaire que le pays doit faire face à de multiples défis et ne supporterai plus les frasques d’un homme imprévisible, incompétent et diviseur au moment où nous avons besoins de rassembler toutes les bonnes volontés. Nous avons été témoins, dans un passé récent, des conséquences néfastes des désaccords à la tête de l’Etat. Est-il sage que, par notre vote ou par notre abstention, nous permettons la réédition d’une telle situation? Quant aux supposés risques d’un retour à l’autoritarisme il suffit de rappeler l’importance de la démocratie de la surveillance à savoir la société civile tunisienne et la politisation des citoyens qui sont attachés à leurs nouvelles conquêtes : la liberté d’expression et d’action.
M. Caïd Essebsi est en mesure de gagner les élections dès le dimanche 23 novembre et être celui qui saura, par sa sagesse et son savoir dire et faire, conduire le bateau Tunisie à bon port. Les résultats officiels des élections législatives de l’ISIE, publiés sur son site, le confirment. Il suffit que ceux qui ont voté pour Nidaa Tounès et Afek Tounès se rendent aux urnes et votent pour lui ; et que les délégués de ces deux partis soient bien présents dans les bureaux de vote et lors du décompte des voix.
Dans ce cas, le report des voix de Harakatou al-Nahdha sur n’importe lesquels des candidats ne sera d’aucun secours pour ceux qui n’ont pas cessé de la courtiser. Pourquoi attendre le 21 décembre ? Eviter les délais d’un second tour, en ces temps incertains, donnerait un coup d’accélérateur dont le pays a tant besoin.
Il faut rappeler que M. Caïd Essebsi n’a pas arrêté, par ses déclarations et ses actes, de rassurer les Tunisiens sur sa volonté de rassembler les Tunisiens dans leur diversité, de garantir notre sécurité intérieure et extérieure ; nous n’avons aucune raison de ne pas lui faire confiance. L’attachement de l’homme à la démocratie et son exercice n’est plus à démontrer. N’a-t-il pas transmis, dans les délais, le pouvoir aux vainqueurs des élections de 2011, lors d’une cérémonie digne des plus anciennes démocraties du monde. Pourtant, cette cérémonie se déroulait à un moment de l’histoire de la Tunisie caractérisé par une grande fluidité et où tous les coups étaient permis.
Aujourd’hui, nous nous préparons à élire un président de la République. Le bon déroulement des élections va clore une transition qui a trop duré et permettra une meilleure vision de l’avenir. Pour engager une dynamique gagnante, il est important que les deux pôles de l’exécutif, à savoir le chef de l’Etat et le chef du Gouvernement fonctionnent en harmonie. L’unité de la décision politique est d’autant plus nécessaire que le pays doit faire face à de multiples défis et ne supporterai plus les frasques d’un homme imprévisible, incompétent et diviseur au moment où nous avons besoins de rassembler toutes les bonnes volontés. Nous avons été témoins, dans un passé récent, des conséquences néfastes des désaccords à la tête de l’Etat. Est-il sage que, par notre vote ou par notre abstention, nous permettons la réédition d’une telle situation? Quant aux supposés risques d’un retour à l’autoritarisme il suffit de rappeler l’importance de la démocratie de la surveillance à savoir la société civile tunisienne et la politisation des citoyens qui sont attachés à leurs nouvelles conquêtes : la liberté d’expression et d’action.
M. Caïd Essebsi est en mesure de gagner les élections dès le dimanche 23 novembre et être celui qui saura, par sa sagesse et son savoir dire et faire, conduire le bateau Tunisie à bon port. Les résultats officiels des élections législatives de l’ISIE, publiés sur son site, le confirment. Il suffit que ceux qui ont voté pour Nidaa Tounès et Afek Tounès se rendent aux urnes et votent pour lui ; et que les délégués de ces deux partis soient bien présents dans les bureaux de vote et lors du décompte des voix.
Dans ce cas, le report des voix de Harakatou al-Nahdha sur n’importe lesquels des candidats ne sera d’aucun secours pour ceux qui n’ont pas cessé de la courtiser. Pourquoi attendre le 21 décembre ? Eviter les délais d’un second tour, en ces temps incertains, donnerait un coup d’accélérateur dont le pays a tant besoin.
Jallel Saada
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