La commission d'enquête de l'ONU sur la Syrie a dénoncé mercredi les atrocités commises par l'Etat islamique (EI) en Syrie. Dans son rapport, elle soupçonne Damas d'avoir utilisé des armes chimiques en avril.
Dans son rapport, l'ONU dénonce ce mercredi 27 août les exécutions publiques, amputations, tortures commises par l'EI ainsi que le recrutement forcé des enfant dans les zones sous son contrôle.
«Les belligérants ont causé des souffrances incommensurables aux civils», affirme le rapport de la commission d'enquête, basé sur 480 entretiens et portant sur la période du 20 janvier au 15 juillet.
«Des centaines de civils meurent chaque jour. Le conflit représente une menace pour la paix et la sécurité internationales», a déclaré le président de la commission Paulo Pinheiro. Selon l'ONU, plus de 190'000 personnes ont été tuées dans ce conflit depuis début 2011.
Exécutions en public
Le rapport détaille les atrocités perpétrées par l'EI dans le nord et le nord-est de la Syrie. «Les vendredis sont régulièrement marqués par des exécutions, des amputations et des flagellations sur les places publiques», affirme le document. Les civils, dont les enfants, sont contraints d'y assister.
Les corps des personnes tuées sont exposés en public pendant plusieurs jours, pour terroriser la population locale. Des femmes ont reçu des coups de fouet pour n'avoir pas respecté le code d'habillement de l'EI. Dans la province de Raqa, des enfants aussi jeunes que dix ans ont été recrutés et entraînés dans des camps. La population kurde a été déplacée de force et les journalistes sont systématiquement visés.
La Commission, dont l'ex-procureure Carla del Ponte fait partie, accuse des membres de l'EI «d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité dans les provinces d'Alep et de Raqa dont des actes de torture, des assassinats, des enlèvements et des déplacements forcés». «L'EI représente clairement un danger pour la population, et en particulier les minorités, sous son contrôle en Syrie», a affirmé Paulo Pinheiro.
Crimes du gouvernement
De leur côté, les forces gouvernementales ont continué de commettre des massacres de civils équivalant à des crimes contre l'humanité, selon le rapport. Des tortures systématiques et des meurtres ont été commis à l'encontre des prisonniers.
Damas n'a pas respecté la protection due aux hôpitaux et aux humanitaires, a effectué des bombardements aériens indiscriminés et disproportionnés causant des pertes civiles massives et répandant la terreur. Son armée a utilisé en avril et en mai du gaz chlorine, une arme illégale, dans huit incidents séparés.
L'échec de la communauté internationale à assumer son devoir de protection de la population syrienne a désormais de «graves implications pour l'ensemble de la région», relève le rapport de la commission d'enquête. Le rapport sera débattu le 16 septembre à Genève par le Conseil des droits de l'homme.
Dans son rapport, l'ONU dénonce ce mercredi 27 août les exécutions publiques, amputations, tortures commises par l'EI ainsi que le recrutement forcé des enfant dans les zones sous son contrôle.
«Les belligérants ont causé des souffrances incommensurables aux civils», affirme le rapport de la commission d'enquête, basé sur 480 entretiens et portant sur la période du 20 janvier au 15 juillet.
«Des centaines de civils meurent chaque jour. Le conflit représente une menace pour la paix et la sécurité internationales», a déclaré le président de la commission Paulo Pinheiro. Selon l'ONU, plus de 190'000 personnes ont été tuées dans ce conflit depuis début 2011.
Exécutions en public
Le rapport détaille les atrocités perpétrées par l'EI dans le nord et le nord-est de la Syrie. «Les vendredis sont régulièrement marqués par des exécutions, des amputations et des flagellations sur les places publiques», affirme le document. Les civils, dont les enfants, sont contraints d'y assister.
Les corps des personnes tuées sont exposés en public pendant plusieurs jours, pour terroriser la population locale. Des femmes ont reçu des coups de fouet pour n'avoir pas respecté le code d'habillement de l'EI. Dans la province de Raqa, des enfants aussi jeunes que dix ans ont été recrutés et entraînés dans des camps. La population kurde a été déplacée de force et les journalistes sont systématiquement visés.
La Commission, dont l'ex-procureure Carla del Ponte fait partie, accuse des membres de l'EI «d'avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité dans les provinces d'Alep et de Raqa dont des actes de torture, des assassinats, des enlèvements et des déplacements forcés». «L'EI représente clairement un danger pour la population, et en particulier les minorités, sous son contrôle en Syrie», a affirmé Paulo Pinheiro.
Crimes du gouvernement
De leur côté, les forces gouvernementales ont continué de commettre des massacres de civils équivalant à des crimes contre l'humanité, selon le rapport. Des tortures systématiques et des meurtres ont été commis à l'encontre des prisonniers.
Damas n'a pas respecté la protection due aux hôpitaux et aux humanitaires, a effectué des bombardements aériens indiscriminés et disproportionnés causant des pertes civiles massives et répandant la terreur. Son armée a utilisé en avril et en mai du gaz chlorine, une arme illégale, dans huit incidents séparés.
L'échec de la communauté internationale à assumer son devoir de protection de la population syrienne a désormais de «graves implications pour l'ensemble de la région», relève le rapport de la commission d'enquête. Le rapport sera débattu le 16 septembre à Genève par le Conseil des droits de l'homme.
Par Freedom1 + ohchr.org
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