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Cinq raisons de se laisser tenter par The Blacklist

The Blacklist. Cette série policière mettant en scène un bandit coopérant avec le FBI a tous les atouts pour battre des records d'audience. Voici pourquoi :
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Raison 1 : pour le charme de James Spader 
On le sait désormais, les vedettes confirmées de cinéma n'hésitent plus à venir sur les plateaux des séries télé. En acceptant de jouer le rôle de Raymond Reddington, James Spader suit les pas des oscarisés Kevin Spacey (House of Cards) ou encore Matthew McConaughey (True Detective). Dans The Blacklist, celui qui a reçu le prix d'interprétation à Cannes pour Sexe, mensonges et vidéo interprète un fugitif, ennemi public numéro un, qui accepte de se rendre au FBI et d'aider l'institution à arrêter les plus grands criminels et terroristes inscrits sur sa liste noire. Si Spader n'a plus les traits fins et les cheveux de sa jeunesse, le charme opère néanmoins. Son chapeau, ses costumes trois-pièces, ses manières d'aristocrate (sorte d'Arsène Lupin du grand banditisme) et sa façon de manipuler agents du FBI et gros bras de la pègre en font un méchant (ou gentil, la frontière est mince) attachant. TF1 proposant les épisodes en version originale sous-titrée, il ne faut pas hésiter à opter pour ce mode de visionnage, le phrasé et l'accent de Spader étant un vrai plus.
Raison 2 : pour la relation entre Keen et Reddington
En se rendant au FBI, Reddington annonce qu'il ne veut communiquer qu'avec l'agent Elizabeth Keen. Cette profileuse débutante au FBI, interprétée par une convaincante Megan Boone, est "spéciale" pour lui. Quels liens les unissent ? C'est toute la problématique de la première saison. Si les enquêtes sur les criminels présents sur la liste sont résolues en un épisode comme dans Les Experts, la relation Keen/Reddington est la partie "feuilletonnante" de la série, obligeant le téléspectateur à revenir. En voyant les deux personnages principaux de la série, on ne peut que songer au face-à-face entre Clarice Starling et Hannibal Lecter dans Le Seigneur des agneaux où la détestation laisse place à l'affection, la méfiance à l'entraide.
Raison 3 : pour ses (grosses) ficelles 
The Blacklist n'a pas la complexité d'Esprits criminels - bien qu'elle lui emprunte certaines caractéristiques, notamment dans l'établissement du profil du criminel - ni la finesse des séries du câble, mais elle répond à ce qu'on attend d'elle : il s'agit d'un bon divertissement. Avec ses grosses ficelles. On a bien sûr le fameux traître, qu'il soit à l'intérieur du FBI ou dans l'intimité des personnages, inhérent à toute série policière. Les scènes d'action sont réussies et les fins très soignées, visuellement et musicalement. Au milieu de tout ça, le programme reste classique, sans véritables surprises (bonnes ou mauvaises). Cependant, tout au long des deux premiers tiers de la saison, les épisodes pêchus se succèdent (mention spéciale pour le huis clos organisé lors des épisodes 9 et 10). Le dernier tiers baisse d'un ton avec des scénarios moins inspirés et un rythme moins soutenu.
Raison 4 : pour ses méchants
Avec tout ce que le paysage audiovisuel compte de séries policières, trouver des méchants originaux relève de la gageure. Défi relevé pourtant pour la série créée par Jon Bokenkamp. Cette fameuse liste - fruit de vingt ans de trafic en tous genres de Reddington - regorge de sociopathes tour à tour ultra-violents, ultra-rusés ou ultra-sophistiqués. On trouvera donc un homme qui ne résiste pas à la douleur qu'il s'inflige, un autre ayant le pouvoir de changer l'ADN de ses victimes ou encore un homme faisant totalement disparaître ses proies (au sens propre comme au figuré). Certaines scènes de torture étant assez crues, âmes sensibles s'abstenir.
Raison 5 : pour son carton aux États-Unis
C'est "la" série de l'année outre-Atlantique. Alors que les nouveautés des grands networks ont dû mal à trouver leur public, NBC semble tenir sa pépite. The Blacklist a passionné près de 15 millions d'Américains (et même 17 millions à J + 7 grâce à la télévision en replay). La saison 2 arrivera sur les écrans américains le 22 septembre prochain. Dr House étant terminé et The Mentalist marquant le pas aux États-Unis, TF1 espère avoir le nouveau "hit" qui lui garantira un carton d'audience chaque mercredi. La Une en a conscience et a même choisi de faire la promotion de la série lors de la mi-temps de la finale de la Coupe du monde, suivie par plus de 13 millions de téléspectateurs.
 Freedom1

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