1 - Comme en 2006, la Coupe du monde s'arrête au stade des 8es de finale. Après l'Ukraine, voilà l'Argentine de freiner abruptement le rêve de la Nati de disputer son 1er quart depuis 1954. Défaits 1-0 à la... 118e minute, Inler & Cie quittent le Brésil l'estomac noué de déception mais avec le sentiment d'avoir absolument tout donné à Sao Paulo. Cruel, amer, évidemment injuste pour ses fans, car la sélection suisse avait tout fait juste jusque-là.
2 - Pour la deuxième fois après 1986, la Belgique est en quarts de finale de la Coupe du monde. Les Diables Rouges ont validé leur ticket en dominant les Etats-Unis 2-1 après prolongation. Ils affronteront l'Argentine samedi.
1 - Les hommes du néo-retraité Ottmar Hitzfeld ont rendu fébrile une Argentine méconnaissable, qui n'a dû son salut qu'à "son" Messi et Di Maria, de très loin le meilleur homme de l'Albiceleste.
La Suisse devra donc encore patienter avant de battre pour la première fois de son histoire l'Argentine. Ce 7e duel s'est finalement joué sur un minuscule "détail" fatal aux Helvètes: une perte de ballon de Stephan Lichtsteiner divinement exploitée par Lionel Messi.
Brillante mais mal récompensée
Les hommes de Hitzfeld n'ont pas pour autant baissé les bras. Loin de là. Dans la foulée, ils ont touché par l'intermédiaire de Dzemaili le poteau adverse! Quand ça ne veut pas...
Paradoxalement, c'est à quelques encablures de la loterie des tirs au but et au moment où l'on s'y attendait le moins que l'Argentine a frappé. Droit au coeur d'une Nati, qui a livré son meilleur match sous l'ère Hitzfeld.
Généreuse, solidaire, compacte, sans complexe, attendant patiemment de partir en contre et pour la 1ère fois depuis ce Mondial très agressive... La Suisse a, à la surprise générale, bousculé une sélection albiceleste souvent dans ses petits souliers. Magnifique!
La 102e minute résume bien l'état d'esprit des Helvètes. Très à l'aise techniquement, Mehmedi, Inler et Shaqiri en tête, ils ont joué à la passe à la 10, sous les "olé" du public suisse et brésilien! A se demander quelle était l'équipe sud-américaine sur le terrain.
L'Argentine semblait au bord de la rupture. La Nati aurait pu gagner. Mais à l'image de Drmic, seul devant le gardien (39e), elle a raté le coche.
Chapeau bas
A la sortie des vestiaires, quelques joueurs ont refusé de s'exprimer, à l'image de Shaqiri ou de Schaer. Plus de 40 minutes après le coup de sifflet final du Suédois Eriksson, au demeurant très bon, cette défaite était encore trop "fraîche" pour réagir à chaud.
e C'est tête baissée et le pas pressé que XS a traversé la zone mixte (joueurs-médias), passage obligé pour quitter le stade. Le défenseur a, lui, semblé absent, le regard perdu. Comme s'il était encore assommé par cette 118e minute.
Pas de commentaire mais un constat: cette Suisse a joué face à l'Argentine avec une intelligence rare, s'est montrée conquérante et combative. Chapeau bas!Et auf Wiedersehen Herr Hitzfeld.
Fernandes: "nous méritions de passer"
GELSON FERNANDES (entré à la 66e): Nous voulions sortir la tête haute quelle que soit l'issue. C'était capital pour nous. Je ne crois pas que nous devons être fiers de ce que nous avons fait... Nous devons être déçus parce que nous méritions de passer. C'est cruel parce que nous avons joué à parts égales contre des joueurs de classe mondiale. Nous ne nous sommes pas cachés.
Nous avons essayé de produire du football, de garder le ballon. C'est triste de sortir comme ça. Ca s'est joué à des détails. Nous avons laissé un peu d'espace à Messi, qui a décalé Di Maria... et voilà. C'est difficile dans la tête. C'est la Suisse qui a eu les meilleures occasions. On voulait marquer l'histoire. Ca fait ch...
2- Depuis le début du tournoi, Romelu Lukaku, décevant, avait dû céder la vedette au jeune Divock Origi (19 ans), qui le remplaçait en fin de partie. Relégué sur le banc par l'espoir de Lille, l'attaquant d'Everton est entré pour disputer les prolongations et a mis moins de trois minutes à être décisif. Une percée en puissance côté droit pour servir un De Bruyne enfin en réussite: 1-0 à la 93e. Puis une course dans l'axe et un tir: 2-0 à la 105e. Une fois de plus, le coaching de Marc Wilmots a payé...
Attendus au tournant, les Diables Rouges font honneur à leur statut d'outsiders. Ils chercheront, contre les bourreaux de l'équipe de Suisse, à offrir au Plat Pays sa première demi-finale depuis celle perdue 2-0 à Mexico en 1986 face à... l'Argentine de Diego Maradona, auteur des deux buts au Stade Aztèque.
Hazard en leader
Même s'il n'est pas aussi tranchant qu'espéré, Eden Hazard demeure le maître à jouer et à penser de cette Belgique bourrée de talent. Le no 10 de Chelsea a troqué mardi son costume de star pour se mettre entièrement au service de son équipe.
Alors, sans fioriture mais toujours dans le sens du jeu, Hazard a commencé à peser plus et les Etats-Unis ne s'en sont pas remis. Les Boys n'ont presque pas existé en deuxième mi-temps et n'ont pas été sortis du match plus vite grâce aux prouesses de leur gardien Tim Howard. Le portier... d'Everton a longtemps fait le malheur de Belges ayant parfois opéré de très mauvais choix dans le dernier geste.
Baroud d'honneur impressionnant
Les USA n'ont finalement sonné le réveil qu'à 2-0, ce qui a paradoxalement failli suffire. A peine entré en jeu, le prometteur Julian Green (Bayern Munich) a réduit l'écart d'une volée dans la surface à la 107e. Et Jermaine Jones, infatigable, n'a raté le 2-2 à la 108e que pour quelques centimètres. Assez peu sollicité, Thibaut Courtois s'est posé en sauveur à la 114e sur un coup franc combiné astucieusement par Bradley, Jones et Dempsey, en sortant promptement dans les pieds du capitaine US.
Il aurait toutefois été bien cruel pour les Diables Rouges d'être entraînés dans une séance aussi versatile que les tirs au but, eu égard à leur nette domination et à leur évidente supériorité. Reste que le baroud américain du dernier quart d'heure de la prolongation a été des plus impressionnants.
2 - Pour la deuxième fois après 1986, la Belgique est en quarts de finale de la Coupe du monde. Les Diables Rouges ont validé leur ticket en dominant les Etats-Unis 2-1 après prolongation. Ils affronteront l'Argentine samedi.
La Suisse devra donc encore patienter avant de battre pour la première fois de son histoire l'Argentine. Ce 7e duel s'est finalement joué sur un minuscule "détail" fatal aux Helvètes: une perte de ballon de Stephan Lichtsteiner divinement exploitée par Lionel Messi.
Brillante mais mal récompensée
Les hommes de Hitzfeld n'ont pas pour autant baissé les bras. Loin de là. Dans la foulée, ils ont touché par l'intermédiaire de Dzemaili le poteau adverse! Quand ça ne veut pas...
Paradoxalement, c'est à quelques encablures de la loterie des tirs au but et au moment où l'on s'y attendait le moins que l'Argentine a frappé. Droit au coeur d'une Nati, qui a livré son meilleur match sous l'ère Hitzfeld.
Généreuse, solidaire, compacte, sans complexe, attendant patiemment de partir en contre et pour la 1ère fois depuis ce Mondial très agressive... La Suisse a, à la surprise générale, bousculé une sélection albiceleste souvent dans ses petits souliers. Magnifique!
La 102e minute résume bien l'état d'esprit des Helvètes. Très à l'aise techniquement, Mehmedi, Inler et Shaqiri en tête, ils ont joué à la passe à la 10, sous les "olé" du public suisse et brésilien! A se demander quelle était l'équipe sud-américaine sur le terrain.
L'Argentine semblait au bord de la rupture. La Nati aurait pu gagner. Mais à l'image de Drmic, seul devant le gardien (39e), elle a raté le coche.
Chapeau bas
A la sortie des vestiaires, quelques joueurs ont refusé de s'exprimer, à l'image de Shaqiri ou de Schaer. Plus de 40 minutes après le coup de sifflet final du Suédois Eriksson, au demeurant très bon, cette défaite était encore trop "fraîche" pour réagir à chaud.
e C'est tête baissée et le pas pressé que XS a traversé la zone mixte (joueurs-médias), passage obligé pour quitter le stade. Le défenseur a, lui, semblé absent, le regard perdu. Comme s'il était encore assommé par cette 118e minute.
Pas de commentaire mais un constat: cette Suisse a joué face à l'Argentine avec une intelligence rare, s'est montrée conquérante et combative. Chapeau bas!Et auf Wiedersehen Herr Hitzfeld.
Fernandes: "nous méritions de passer"
GELSON FERNANDES (entré à la 66e): Nous voulions sortir la tête haute quelle que soit l'issue. C'était capital pour nous. Je ne crois pas que nous devons être fiers de ce que nous avons fait... Nous devons être déçus parce que nous méritions de passer. C'est cruel parce que nous avons joué à parts égales contre des joueurs de classe mondiale. Nous ne nous sommes pas cachés.
Nous avons essayé de produire du football, de garder le ballon. C'est triste de sortir comme ça. Ca s'est joué à des détails. Nous avons laissé un peu d'espace à Messi, qui a décalé Di Maria... et voilà. C'est difficile dans la tête. C'est la Suisse qui a eu les meilleures occasions. On voulait marquer l'histoire. Ca fait ch...
2- Depuis le début du tournoi, Romelu Lukaku, décevant, avait dû céder la vedette au jeune Divock Origi (19 ans), qui le remplaçait en fin de partie. Relégué sur le banc par l'espoir de Lille, l'attaquant d'Everton est entré pour disputer les prolongations et a mis moins de trois minutes à être décisif. Une percée en puissance côté droit pour servir un De Bruyne enfin en réussite: 1-0 à la 93e. Puis une course dans l'axe et un tir: 2-0 à la 105e. Une fois de plus, le coaching de Marc Wilmots a payé...
Attendus au tournant, les Diables Rouges font honneur à leur statut d'outsiders. Ils chercheront, contre les bourreaux de l'équipe de Suisse, à offrir au Plat Pays sa première demi-finale depuis celle perdue 2-0 à Mexico en 1986 face à... l'Argentine de Diego Maradona, auteur des deux buts au Stade Aztèque.
Hazard en leader
Même s'il n'est pas aussi tranchant qu'espéré, Eden Hazard demeure le maître à jouer et à penser de cette Belgique bourrée de talent. Le no 10 de Chelsea a troqué mardi son costume de star pour se mettre entièrement au service de son équipe.
Alors, sans fioriture mais toujours dans le sens du jeu, Hazard a commencé à peser plus et les Etats-Unis ne s'en sont pas remis. Les Boys n'ont presque pas existé en deuxième mi-temps et n'ont pas été sortis du match plus vite grâce aux prouesses de leur gardien Tim Howard. Le portier... d'Everton a longtemps fait le malheur de Belges ayant parfois opéré de très mauvais choix dans le dernier geste.
Baroud d'honneur impressionnant
Les USA n'ont finalement sonné le réveil qu'à 2-0, ce qui a paradoxalement failli suffire. A peine entré en jeu, le prometteur Julian Green (Bayern Munich) a réduit l'écart d'une volée dans la surface à la 107e. Et Jermaine Jones, infatigable, n'a raté le 2-2 à la 108e que pour quelques centimètres. Assez peu sollicité, Thibaut Courtois s'est posé en sauveur à la 114e sur un coup franc combiné astucieusement par Bradley, Jones et Dempsey, en sortant promptement dans les pieds du capitaine US.
Il aurait toutefois été bien cruel pour les Diables Rouges d'être entraînés dans une séance aussi versatile que les tirs au but, eu égard à leur nette domination et à leur évidente supériorité. Reste que le baroud américain du dernier quart d'heure de la prolongation a été des plus impressionnants.
Par Mayadin1+FIFA.COM + RTS.CH
0 comments :
Enregistrer un commentaire
التعليق على هذا المقال