Trois garçons de la même famille palestinienne ont été tués jeudi après-midi lors d'un raid israélien sur le centre de la ville de Gaza. La veille, quatre autres enfants gazaouis avaient péri lors de deux frappes israéliennes sur le port.
Gaza : l'armée israélienne lance une vaste offensive terrestre
terrestre dans la bande de Gaza. Le département d'État américain a, de son côté, mis en garde contre une "nouvelle escalade".
Au onzième jour de l'offensive israélienne, baptisée "bordure protectrice", le gouvernement israélien a ordonné à son armée, dans la nuit de jeudi 17 à vendredi 18 juillet, de lancer une vaste offensive terrestre sur la bande de Gaza. 18 000 réservistes supplémentaires vont être mobilisés, portant le total de mobilisables à 65 000.
Israël a justifié cette décision par le "refus du Hamas d'accepter le plan égyptien pour un cessez-le-feu et la poursuite des tirs de roquettes sur Israël". L'objectif est "d'infliger un coup significatif aux infrastructures du Hamas", peut-on lire dans un communiqué du bureau du Premier ministre, Benyamin Netanyahu.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a dénoncé, de son côté, "une étape dangereuse, dont les conséquences sont incalculables". "Israël va payer un prix élevé. Le Hamas est prêt à la confrontation", a déclaré son porte-parole dans l'enclave palestinienne, Fawzi Barhoum.
Une offensive "vouée à l'échec"
Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a estimé, pour sa part, que l'offensive terrestre était vouée à l'échec. "Ce que l'occupant israélien n'a pas réussi à réaliser par ses raids aériens et maritimes, il ne le réalisera pas par son offensive terrestre qui est vouée à l'échec", a-t-il dit.
L'Égypte, qui joue les médiateurs, a dénoncé "l'escalade" israélienne et demandé aux belligérants d'accepter sa proposition de trêve. Le secrétaire d’État américain, John Kerry, dans une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, "a mis l'accent sur la nécessité d'éviter une nouvelle escalade et demandé que le cessez-le-feu de 2012 soit restauré dès que possible en réitérant son accord avec l'initiative de paix égyptienne", selon le Département d'État.
Selon le ministre de la Communication, Gilad Erdan, l'opération israélienne vise avant tout à "détruire les tunnels" du Hamas. Interrogé sur une éventuelle réoccupation de la bande de Gaza, évacuée par Israël en 2005, il a dit que ce n'était "pas l'objectif" mais "qu'on peut en arriver là". L'armée israélienne a commencé à bombarder très intensivement la bande de Gaza par air, depuis la mer et avec des tirs de chars massés à la frontière vers 22H00 (19H00 GMT).
258 Palestiniens tués
Depuis le début de l'opération, le 8 juillet, les raids israéliens ont causé la mort de 258 Palestiniens. Un soldat de Tsahal a été tué lors de l'offensive terrestre. Plus de 1 770 personnes, surtout des civils, ont été blessés.
Alors que les trois-quarts des morts palestiniens sont des civils selon l'ONU, Israël a accusé le Hamas de s'en servir comme "boucliers humains" dans cette enclave où s'entassent dans la misère 1.8 million de personnes soumises au blocus israélien.
Cette offensive terrestre est la première depuis l'opération "Plomb durci" de 2008-2009 qui avait causé la mort de plus de 1 400 Palestiniens.
Par Freedom1
Gaza : l'armée israélienne lance une vaste offensive terrestre
terrestre dans la bande de Gaza. Le département d'État américain a, de son côté, mis en garde contre une "nouvelle escalade".
Au onzième jour de l'offensive israélienne, baptisée "bordure protectrice", le gouvernement israélien a ordonné à son armée, dans la nuit de jeudi 17 à vendredi 18 juillet, de lancer une vaste offensive terrestre sur la bande de Gaza. 18 000 réservistes supplémentaires vont être mobilisés, portant le total de mobilisables à 65 000.
Israël a justifié cette décision par le "refus du Hamas d'accepter le plan égyptien pour un cessez-le-feu et la poursuite des tirs de roquettes sur Israël". L'objectif est "d'infliger un coup significatif aux infrastructures du Hamas", peut-on lire dans un communiqué du bureau du Premier ministre, Benyamin Netanyahu.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a dénoncé, de son côté, "une étape dangereuse, dont les conséquences sont incalculables". "Israël va payer un prix élevé. Le Hamas est prêt à la confrontation", a déclaré son porte-parole dans l'enclave palestinienne, Fawzi Barhoum.
Une offensive "vouée à l'échec"
Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a estimé, pour sa part, que l'offensive terrestre était vouée à l'échec. "Ce que l'occupant israélien n'a pas réussi à réaliser par ses raids aériens et maritimes, il ne le réalisera pas par son offensive terrestre qui est vouée à l'échec", a-t-il dit.
L'Égypte, qui joue les médiateurs, a dénoncé "l'escalade" israélienne et demandé aux belligérants d'accepter sa proposition de trêve. Le secrétaire d’État américain, John Kerry, dans une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, "a mis l'accent sur la nécessité d'éviter une nouvelle escalade et demandé que le cessez-le-feu de 2012 soit restauré dès que possible en réitérant son accord avec l'initiative de paix égyptienne", selon le Département d'État.
Selon le ministre de la Communication, Gilad Erdan, l'opération israélienne vise avant tout à "détruire les tunnels" du Hamas. Interrogé sur une éventuelle réoccupation de la bande de Gaza, évacuée par Israël en 2005, il a dit que ce n'était "pas l'objectif" mais "qu'on peut en arriver là". L'armée israélienne a commencé à bombarder très intensivement la bande de Gaza par air, depuis la mer et avec des tirs de chars massés à la frontière vers 22H00 (19H00 GMT).
258 Palestiniens tués
Depuis le début de l'opération, le 8 juillet, les raids israéliens ont causé la mort de 258 Palestiniens. Un soldat de Tsahal a été tué lors de l'offensive terrestre. Plus de 1 770 personnes, surtout des civils, ont été blessés.
Alors que les trois-quarts des morts palestiniens sont des civils selon l'ONU, Israël a accusé le Hamas de s'en servir comme "boucliers humains" dans cette enclave où s'entassent dans la misère 1.8 million de personnes soumises au blocus israélien.
Cette offensive terrestre est la première depuis l'opération "Plomb durci" de 2008-2009 qui avait causé la mort de plus de 1 400 Palestiniens.
Par Freedom1
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