Contamination de l’air, bruit des klaxons, décharges improvisées, mauvaise gestion des déchets... La métropole détient un taux de pollution record : 100 μg/m3 contre une norme européenne de 40 μg/m3 ! Les solutions existent : plus d’espaces verts, moins de véhicules, plus de transport public de qualité, des systèmes anti-pollueurs contre les rejets des usines.
Boulevard El Fida, du côté de Sahat Sraghna à Casablanca. C’est l’une des zones où la concentration de véhicules, d’êtres humains et de charrettes de vendeurs ambulants est des plus élevées de toute la métropole. Une fumée noire, dégagée des tuyaux d’échappement des bus et des taxis se propage dans l’air. Le bruit assourdissant des klaxons vrille les tympans les plus coriaces.
Des zones comme celles-là, avec plein de monde et de fumée, sont légion dans la ville blanche. Un autre quartier populaire, Hay Hassani, Boulevard Oum Rabie : même atmosphère polluante, avec en plus, çà et là, des décharges sauvages sur les trottoirs, certaines à proximité d’établissements scolaires.
Pollution de l’air, bruit des klaxons, décharges improvisées, mauvaise gestion des déchets, la ville de Casablanca vit un vrai cauchemar ; la qualité de vie de ses habitants se détériore sensiblement. Elle est même jugée «catastrophique» par les défenseurs de l’environnement, et le département de tutelle lui-même, le ministère délégué auprès du ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, en est bien conscient. Ce dernier, dans un document descriptif de la région Casablanca-Mohammédia intitulé «Problèmes environnementaux posés par le développement régional», tire la sonnette d’alarme. Rien de mieux pour illustrer la situation alarmante de la ville. Le document cite au moins quatre grands maux qui empoisonnent la vie des habitants de la grande métropole.
Il y a d’abord la dégradation de la qualité de l’air. Et dans ce domaine, le ministère pointe du doigt l’importance du trafic le long des principaux axes routiers, notamment ceux desservant le port de Casablanca, aggravée par les mauvaises conditions de circulation, «mais aussi par un parc de véhicules souvent ancien et très polluant». Le nombre de véhicules circulant à Casablanca est en effet d’année en année plus important : sur les 3,3 millions de véhicules (entre autos, motos et utilitaires) comptabilisés à la fin de 2013 au niveau national, 60% sont à Casablanca. 80% de ces véhicules fonctionnent au diesel, avec un effet cancérigène actuellement prouvé. Les experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’OMS, ont prouvé que l’exposition à la pollution provoque le cancer du poumon.
A côté des émissions émanant des véhicules, l’air respiré par les Casablancais est aussi contaminé par des émissions atmosphériques importantes dégagées des usines à l’activité souvent très polluante. Ces émissions, note le document, sont «liées aux procédés industriels de production constitués essentiellement de dioxyde de carbone (CO2), de dioxyde de soufre (SO2), d’oxyde d’azote (NOX), de matières particulaires en suspension (MPS) et de matériaux lourds». Le quartier le plus affecté par cette dégradation de la qualité de l’air à Casablanca, selon la Direction de la météorologie nationale, est Aïn-Sebaâ. Il a récolté en 2012 la plus mauvaise note de son histoire : l’air y était mauvais pendant 60% du temps sur plus de la moitié de cette année. Et la métropole détient le triste record national du taux de pollution, qui atteint parfois les 100 μg/m3, alors que la norme européenne est de 40 μg/m3 au maximum. La ville dépasserait ainsi de 2,5 fois les standards internationaux.
A la pollution de l’air respiré par les Casablancais, s’ajoute la pollution de l’eau, et c’est le deuxième mal dont souffre notre métropole. «Les eaux de surface de la région présentent une qualité généralement dégradée. Les mesures relevées au niveau des stations situées sur l’oued Hassar montrent une mauvaise qualité des eaux de cet oued. De même, le barrage Hassar présente une mauvaise qualité de ses eaux».
Rejets directs dans la nature de l’eau polluée
Troisième mal, les problèmes d’assainissement liquide, dus à un manque de raccordements au réseau d’assainissement dans certaines zones de Casablanca et région. D’où «des rejets directs dans la nature». Cela dit, environ 2 689 unités industrielles, note le document, «n’ont entrepris aucun effort de limitation ou de traitement de leur effluents».
A la pollution de l’air, la pollution de l’eau et celle de la nappe phréatique, s’ajoute un quatrième mal, celui de la mauvaise gestion des déchets. Les décharges sauvages au niveau de cette région sont responsables de problèmes environnementaux notoires, souligne le document, «tels que l’infiltration des lixiviats, la contamination des eaux souterraines et la prolifération de vecteurs de maladies». D’autres problèmes concernent les terrains vagues utilisés comme des charges improvisées, ou encore la prolifération du secteur du recyclage informel des déchets. Plus grave encore, «la quantité de déchets médicaux dangereux estimée à 1 030T/an». Les déchets du secteur industriel, eux, produisent «près de 93 227 T/an». En l’absence d’unités spéciales pour le traitement de ces déchets, on imagine facilement les risques.
Ces quatre types de pollution affectent douloureusement la région de Casablanca et pénalisent lourdement les millions d’habitants de la métropole. Il y a là tous les ingrédients pour chopper des maladies pulmonaires, respiratoires, cardiovasculaires et gastriques.
Voilà pour le diagnostic, établi par le ministère de tutelle. Maintenant, que font les pouvoirs publics, les collectivités locales et les habitants pour améliorer leur qualité de vie ? Interrogés, les acteurs œuvrant dans le domaine de l’environnement esquissent trois types de solutions pour sauver la ville dite blanche de cette pollution et ses méfaits sur la santé de ses habitants. La première concerne le développement du transport en commun. Toutes les grandes métropoles du monde ont fait ce choix d’améliorer ce transport pour le rendre attractif, «pourquoi pas notre ville ?», s’interrogent-ils. Le tramway est une ébauche de solution, des dizaines de milliers d’habitants commencent en effet à délaisser leurs véhicules, trouvant, et avec satisfaction, un moyen pratique, une économie de temps et d’énergie, et un moyen efficace pour réduire le taux de CO2. Les chiffres sont là, 22 millions de voyageurs l’ont utilisé la première année de sa mise en circulation. La deuxième tranche aérienne du tramway contribuera à coup sûr à décongestionner encore plus la ville. Toujours en matière de transport, Saïd Sebti, président de Casa-environnement (une ONG de protection de l’environnement et du développement durable) demande une seule chose : l’application de la loi contre les véhicules ne répondant pas aux normes, et d’où s’échappe cette fumée noire qui infeste l’air de la ville.
Deuxième solution : truffer la ville d’espaces verts, moyen efficace contre le CO2, mais aussi pour améliorer l’esthétique du paysage urbain. Là encore, les grandes métropoles l’ont compris, pourquoi pas Casablanca ? Au Conseil de la ville, une division de l’environnement et du développement durable a certes été créée il y a deux ans, pour justement donner un coup de pouce à la verdure.
Un système anti-pollution efficace entrera en service en décembre 2014 à l’est de Casablanca
Rencontrée dans son bureau au siège du Conseil de la ville, Hakima Khalil, chef de division, ingénieur agronome et paysagiste, ne manque pas de volonté quant à pourvoir la grande métropole de plus d’espaces verts, fût-ce en tissant des liens étroits avec la société civile œuvrant dans le domaine. Et de nous égrener les projets en cours. Rien de nouveau en fait : giratoires plantées, le tramway qui permet à nombre de gens de ne pas utiliser leurs véhicules personnels, les parc de l’Hermitage et de Murdoch récemment rénovés, l’ouverture du Jardin capital islamique à Aïn-Chock et le Parc Chabab à Ben-M’Sick, le grand projet Sindibad et son parc archéologique en cours de réalisation «qui répondront aux meilleures normes d’attraction qui existent ailleurs».
Mais le plus grand projet que Mme Khalil nous cite, et c’est la troisième solution, est l’anti-pollueur de Casa-Est qui va entrer en fonction en décembre 2014. Nécessitant un investissement de Lydec estimé à 1,45 milliard de DH, ce projet vise à intercepter les rejets directs d’eaux usées situées entre le port de Casablanca et la ville de Mohammédia, de les prétraiter et de les écouler à travers un émissaire marin long de 22 km. «Le projet de cet anti-pollueur, suivi par le Conseil de la ville, va permettre une dépollution à 100% de cette zone», indique la responsable. Cela, sans oublier le super collecteur Ouest (SCO) qui, insiste notre interlocutrice, protégera la ville contre les inondations par un système d’évacuation de l’eau d’oued Bouskoura vers l’océan du côté de Sidi Abderrahmane.
Tout cela est bien beau, sauf qu’en matière d’espaces verts, meilleur protecteur contre le CO2, Casablanca est bien loin des normes. Quand il y a à Paris 20 m²/personne, Casablanca peine à atteindre 1,5 m²/personne, «la norme inscrite dans la loi de 1980, qui est maintenant obsolète», se désole Rachid Haouch, architecte, urbaniste et paysagiste. Et d’ajouter que depuis des années, «les autorités locales ont démissionné face à la dictature des promoteurs immobiliers, qui s’emparent de tout espace vide, y bâtissent des immeubles, avec zéro espace vert». Sa conception à lui en la matière : c’est la collectivité qui devrait occuper cet espace vide, le transformer en parc. Dans le cas de sa rétrocession au privé, «il faut obliger ce dernier à s’acquitter d’une taxe locale d’équipement. Laquelle obligera le promoteur à rendre un service à la collectivité sous forme d’un équipement public: jardins, écoles...».
En conclusion, c’est la verdure, rien que la verdure, qui est le meilleur moyen pour absorber le CO2 et embellir la ville.
Boulevard El Fida, du côté de Sahat Sraghna à Casablanca. C’est l’une des zones où la concentration de véhicules, d’êtres humains et de charrettes de vendeurs ambulants est des plus élevées de toute la métropole. Une fumée noire, dégagée des tuyaux d’échappement des bus et des taxis se propage dans l’air. Le bruit assourdissant des klaxons vrille les tympans les plus coriaces.
Des zones comme celles-là, avec plein de monde et de fumée, sont légion dans la ville blanche. Un autre quartier populaire, Hay Hassani, Boulevard Oum Rabie : même atmosphère polluante, avec en plus, çà et là, des décharges sauvages sur les trottoirs, certaines à proximité d’établissements scolaires.
Pollution de l’air, bruit des klaxons, décharges improvisées, mauvaise gestion des déchets, la ville de Casablanca vit un vrai cauchemar ; la qualité de vie de ses habitants se détériore sensiblement. Elle est même jugée «catastrophique» par les défenseurs de l’environnement, et le département de tutelle lui-même, le ministère délégué auprès du ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, en est bien conscient. Ce dernier, dans un document descriptif de la région Casablanca-Mohammédia intitulé «Problèmes environnementaux posés par le développement régional», tire la sonnette d’alarme. Rien de mieux pour illustrer la situation alarmante de la ville. Le document cite au moins quatre grands maux qui empoisonnent la vie des habitants de la grande métropole.
Il y a d’abord la dégradation de la qualité de l’air. Et dans ce domaine, le ministère pointe du doigt l’importance du trafic le long des principaux axes routiers, notamment ceux desservant le port de Casablanca, aggravée par les mauvaises conditions de circulation, «mais aussi par un parc de véhicules souvent ancien et très polluant». Le nombre de véhicules circulant à Casablanca est en effet d’année en année plus important : sur les 3,3 millions de véhicules (entre autos, motos et utilitaires) comptabilisés à la fin de 2013 au niveau national, 60% sont à Casablanca. 80% de ces véhicules fonctionnent au diesel, avec un effet cancérigène actuellement prouvé. Les experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’OMS, ont prouvé que l’exposition à la pollution provoque le cancer du poumon.
A côté des émissions émanant des véhicules, l’air respiré par les Casablancais est aussi contaminé par des émissions atmosphériques importantes dégagées des usines à l’activité souvent très polluante. Ces émissions, note le document, sont «liées aux procédés industriels de production constitués essentiellement de dioxyde de carbone (CO2), de dioxyde de soufre (SO2), d’oxyde d’azote (NOX), de matières particulaires en suspension (MPS) et de matériaux lourds». Le quartier le plus affecté par cette dégradation de la qualité de l’air à Casablanca, selon la Direction de la météorologie nationale, est Aïn-Sebaâ. Il a récolté en 2012 la plus mauvaise note de son histoire : l’air y était mauvais pendant 60% du temps sur plus de la moitié de cette année. Et la métropole détient le triste record national du taux de pollution, qui atteint parfois les 100 μg/m3, alors que la norme européenne est de 40 μg/m3 au maximum. La ville dépasserait ainsi de 2,5 fois les standards internationaux.
A la pollution de l’air respiré par les Casablancais, s’ajoute la pollution de l’eau, et c’est le deuxième mal dont souffre notre métropole. «Les eaux de surface de la région présentent une qualité généralement dégradée. Les mesures relevées au niveau des stations situées sur l’oued Hassar montrent une mauvaise qualité des eaux de cet oued. De même, le barrage Hassar présente une mauvaise qualité de ses eaux».
Rejets directs dans la nature de l’eau polluée
Troisième mal, les problèmes d’assainissement liquide, dus à un manque de raccordements au réseau d’assainissement dans certaines zones de Casablanca et région. D’où «des rejets directs dans la nature». Cela dit, environ 2 689 unités industrielles, note le document, «n’ont entrepris aucun effort de limitation ou de traitement de leur effluents».
A la pollution de l’air, la pollution de l’eau et celle de la nappe phréatique, s’ajoute un quatrième mal, celui de la mauvaise gestion des déchets. Les décharges sauvages au niveau de cette région sont responsables de problèmes environnementaux notoires, souligne le document, «tels que l’infiltration des lixiviats, la contamination des eaux souterraines et la prolifération de vecteurs de maladies». D’autres problèmes concernent les terrains vagues utilisés comme des charges improvisées, ou encore la prolifération du secteur du recyclage informel des déchets. Plus grave encore, «la quantité de déchets médicaux dangereux estimée à 1 030T/an». Les déchets du secteur industriel, eux, produisent «près de 93 227 T/an». En l’absence d’unités spéciales pour le traitement de ces déchets, on imagine facilement les risques.
Ces quatre types de pollution affectent douloureusement la région de Casablanca et pénalisent lourdement les millions d’habitants de la métropole. Il y a là tous les ingrédients pour chopper des maladies pulmonaires, respiratoires, cardiovasculaires et gastriques.
Voilà pour le diagnostic, établi par le ministère de tutelle. Maintenant, que font les pouvoirs publics, les collectivités locales et les habitants pour améliorer leur qualité de vie ? Interrogés, les acteurs œuvrant dans le domaine de l’environnement esquissent trois types de solutions pour sauver la ville dite blanche de cette pollution et ses méfaits sur la santé de ses habitants. La première concerne le développement du transport en commun. Toutes les grandes métropoles du monde ont fait ce choix d’améliorer ce transport pour le rendre attractif, «pourquoi pas notre ville ?», s’interrogent-ils. Le tramway est une ébauche de solution, des dizaines de milliers d’habitants commencent en effet à délaisser leurs véhicules, trouvant, et avec satisfaction, un moyen pratique, une économie de temps et d’énergie, et un moyen efficace pour réduire le taux de CO2. Les chiffres sont là, 22 millions de voyageurs l’ont utilisé la première année de sa mise en circulation. La deuxième tranche aérienne du tramway contribuera à coup sûr à décongestionner encore plus la ville. Toujours en matière de transport, Saïd Sebti, président de Casa-environnement (une ONG de protection de l’environnement et du développement durable) demande une seule chose : l’application de la loi contre les véhicules ne répondant pas aux normes, et d’où s’échappe cette fumée noire qui infeste l’air de la ville.
Deuxième solution : truffer la ville d’espaces verts, moyen efficace contre le CO2, mais aussi pour améliorer l’esthétique du paysage urbain. Là encore, les grandes métropoles l’ont compris, pourquoi pas Casablanca ? Au Conseil de la ville, une division de l’environnement et du développement durable a certes été créée il y a deux ans, pour justement donner un coup de pouce à la verdure.
Un système anti-pollution efficace entrera en service en décembre 2014 à l’est de Casablanca
Rencontrée dans son bureau au siège du Conseil de la ville, Hakima Khalil, chef de division, ingénieur agronome et paysagiste, ne manque pas de volonté quant à pourvoir la grande métropole de plus d’espaces verts, fût-ce en tissant des liens étroits avec la société civile œuvrant dans le domaine. Et de nous égrener les projets en cours. Rien de nouveau en fait : giratoires plantées, le tramway qui permet à nombre de gens de ne pas utiliser leurs véhicules personnels, les parc de l’Hermitage et de Murdoch récemment rénovés, l’ouverture du Jardin capital islamique à Aïn-Chock et le Parc Chabab à Ben-M’Sick, le grand projet Sindibad et son parc archéologique en cours de réalisation «qui répondront aux meilleures normes d’attraction qui existent ailleurs».
Mais le plus grand projet que Mme Khalil nous cite, et c’est la troisième solution, est l’anti-pollueur de Casa-Est qui va entrer en fonction en décembre 2014. Nécessitant un investissement de Lydec estimé à 1,45 milliard de DH, ce projet vise à intercepter les rejets directs d’eaux usées situées entre le port de Casablanca et la ville de Mohammédia, de les prétraiter et de les écouler à travers un émissaire marin long de 22 km. «Le projet de cet anti-pollueur, suivi par le Conseil de la ville, va permettre une dépollution à 100% de cette zone», indique la responsable. Cela, sans oublier le super collecteur Ouest (SCO) qui, insiste notre interlocutrice, protégera la ville contre les inondations par un système d’évacuation de l’eau d’oued Bouskoura vers l’océan du côté de Sidi Abderrahmane.
Tout cela est bien beau, sauf qu’en matière d’espaces verts, meilleur protecteur contre le CO2, Casablanca est bien loin des normes. Quand il y a à Paris 20 m²/personne, Casablanca peine à atteindre 1,5 m²/personne, «la norme inscrite dans la loi de 1980, qui est maintenant obsolète», se désole Rachid Haouch, architecte, urbaniste et paysagiste. Et d’ajouter que depuis des années, «les autorités locales ont démissionné face à la dictature des promoteurs immobiliers, qui s’emparent de tout espace vide, y bâtissent des immeubles, avec zéro espace vert». Sa conception à lui en la matière : c’est la collectivité qui devrait occuper cet espace vide, le transformer en parc. Dans le cas de sa rétrocession au privé, «il faut obliger ce dernier à s’acquitter d’une taxe locale d’équipement. Laquelle obligera le promoteur à rendre un service à la collectivité sous forme d’un équipement public: jardins, écoles...».
En conclusion, c’est la verdure, rien que la verdure, qui est le meilleur moyen pour absorber le CO2 et embellir la ville.
JAOUAD MDIDECH + lavieeco.com
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